"Que dalle", "bidon", sur Facebook, les "gilets jaunes" insatisfaits par les annonces d'Emmanuel Macron
Perspective communiste
Les "gilets jaunes" appellent à un acte V de la mobilisation. Sur Facebook où ils s'organisent, les militants dénoncent des mesures sans réelle redistribution des richesses, déplorent l'absence de compassion du président de la République, en dépit des excuses qu'il a présentées, et se disent insatisfaits
Ça n'aura pas suffit. Les annonces d'Emmanuel Macron lundi soir sur le pouvoir d'achat n'ont pas convaincu les "gilets jaunes" sur Facebook, là où le mouvement a pris et s'organise. L'exécutif va tenter, mardi, de convaincre les militants nombreux à se déclarer déçus, du bien fondé des réponses apportées. Mais sur Facebook, les "gilets jaunes" sont très critiques sur des mesurettes, "poudre de perlimpimpin" du Président, pour reprendre son expression désormais consacrée.
"Les heureux bénéficiaires de la suppression de l'ISF peuvent dormir sur leurs deux oreilles"
Dans la soirée lundi, quelques heures après l'allocution d'Emmanuel Macron, les "gilets jaunes" dénonçaient "l'arnaque" de la hausse de rémunération pour les salariés au Smic. Un temps comprise comme une revalorisation du salaire minimum, l'annonce est pointée comme excluante pour les sans-emploi, sans compter que son financement reste "à la charge du contribuable".
"Les heureux bénéficiaires de la suppression de l'ISF peuvent dormir sur leurs deux oreilles"
Dans la soirée lundi, quelques heures après l'allocution d'Emmanuel Macron, les "gilets jaunes" dénonçaient "l'arnaque" de la hausse de rémunération pour les salariés au Smic. Un temps comprise comme une revalorisation du salaire minimum, l'annonce est pointée comme excluante pour les sans-emploi, sans compter que son financement reste "à la charge du contribuable".
Vers un acte V ce samedi
Emmanuel Macron n'a donc pas convaincu les "gilets jaunes" qui se donnent rendez-vous samedi à Paris et en région pour un acte V de la mobilisation. "Plus que cinq mois à sacrifier et tout ira mieux", se motive Vladimir, en référence à Mai-68, où "ça a duré six mois".
France Inter