Que retenir de l'Assemblée générale du Parti de la Gauche européenne ?
Perspective communiste
Le Parti de la Gauche Européenne s'est réuni à Vienne le week-end dernier.
Il a lancé la campagne des élections européennes et le processus de nomination d'une tête de liste du PGE pour ce scrutin.
Que faut-il retenir de cette réunion ?
Article et traduction Nico Maury
Le Parti de la gauche européenne, lors de son Assemblée générale à Vienne, a lancé la campagne des élections européenne. Le processus de nomination d'un candidat tête de liste pour les prochaines élections au Parlement européen en juin 2024 est, lui aussi, engagé.
Le danger du retour de l'extrême droite
"Le parti de la gauche européenne tire la sonnette d'alarme", indique un appel adopté par l'Assemblée générale du PGE.
"Aujourd'hui, les valeurs réactionnaires, autoritaires, patriarcales et individualistes dominent en Europe, ce qui favorise la montée de l'extrême droite. La gauche n'a pas encore trouvé de réponse adéquate. Cependant, avec les mouvements pour la protection du climat, pour l'égalité et contre une politique d'austérité, un "mouvement de masse impressionnant" se forme".
Le PGE entend faire des prochaines élections européennes une première riposte pour contenir la poussée de l'extrême droite.
Unir des mouvements et partis hétérogènes
Le PGE, pour faire face à cette confrontation, doit réussir à unir plus de 40 partis membres, observateurs et partenaires, issus de courants très hétérogènes. Ce n'est pas sans raison que la dernière déclaration de Vienne s'intitule « L'unité nous rend plus forts ».
Les conflits internes se sont principalement concentrés sur la guerre en Ukraine et ses conséquences. Certains partis du sud de l'Europe accusent clairement l'OTAN pour la guerre, la gauche scandinave voit dans l'alliance militaire un garant de sécurité pour leurs pays. Une position de compromis a été trouvée pour la cessation des hostilités, l'ouverture des négociations et le retrait des troupes russes d'Ukraine.
Mais, les conflits portent aussi entre les partis nationaux. Le résultat le plus visible est que La France Insoumise, de Jean-Luc Mélenchon, a participé pour la première fois à l'assemblée générale. Dix ans après le départ fracassant du Parti de gauche du PGE, LFI vient chercher un appui politique. Il est fort probable que cette action vise à semer de la confusion dans les rangs du PCF.
Un programme commun
Le PGE a élaboré son programme électoral à partir des décisions prises lors du congrès du PGE à Vienne en décembre dernier.
L'accent est mis en particulier sur les questions sociales, une transformation socio-écologique globale, la protection de la démocratie et la lutte contre la droite.
Sept "clusters" (chantiers) sont mis en place pour préparer des groupes de travail spécifiques sur des sujets tels que la lutte contre les coupes sociales, le changement climatique, pour le féminisme, les droits du travail, la paix et un ordre mondial plus juste pour les élections campagnes.
L'université d'été du PGE se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, du 6 au 9 juillet.
Le danger du retour de l'extrême droite
"Le parti de la gauche européenne tire la sonnette d'alarme", indique un appel adopté par l'Assemblée générale du PGE.
"Aujourd'hui, les valeurs réactionnaires, autoritaires, patriarcales et individualistes dominent en Europe, ce qui favorise la montée de l'extrême droite. La gauche n'a pas encore trouvé de réponse adéquate. Cependant, avec les mouvements pour la protection du climat, pour l'égalité et contre une politique d'austérité, un "mouvement de masse impressionnant" se forme".
Le PGE entend faire des prochaines élections européennes une première riposte pour contenir la poussée de l'extrême droite.
Unir des mouvements et partis hétérogènes
Le PGE, pour faire face à cette confrontation, doit réussir à unir plus de 40 partis membres, observateurs et partenaires, issus de courants très hétérogènes. Ce n'est pas sans raison que la dernière déclaration de Vienne s'intitule « L'unité nous rend plus forts ».
Les conflits internes se sont principalement concentrés sur la guerre en Ukraine et ses conséquences. Certains partis du sud de l'Europe accusent clairement l'OTAN pour la guerre, la gauche scandinave voit dans l'alliance militaire un garant de sécurité pour leurs pays. Une position de compromis a été trouvée pour la cessation des hostilités, l'ouverture des négociations et le retrait des troupes russes d'Ukraine.
Mais, les conflits portent aussi entre les partis nationaux. Le résultat le plus visible est que La France Insoumise, de Jean-Luc Mélenchon, a participé pour la première fois à l'assemblée générale. Dix ans après le départ fracassant du Parti de gauche du PGE, LFI vient chercher un appui politique. Il est fort probable que cette action vise à semer de la confusion dans les rangs du PCF.
Un programme commun
Le PGE a élaboré son programme électoral à partir des décisions prises lors du congrès du PGE à Vienne en décembre dernier.
L'accent est mis en particulier sur les questions sociales, une transformation socio-écologique globale, la protection de la démocratie et la lutte contre la droite.
Sept "clusters" (chantiers) sont mis en place pour préparer des groupes de travail spécifiques sur des sujets tels que la lutte contre les coupes sociales, le changement climatique, pour le féminisme, les droits du travail, la paix et un ordre mondial plus juste pour les élections campagnes.
L'université d'été du PGE se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, du 6 au 9 juillet.