Que retenir des élections législatives danoises ?
Perspective communiste
Le 1er novembre s'est déroulée les élections législatives au Danemark afin de renouveler les 179 sièges du Folketing, le parlement danois.
Le "bloc rouge" conserve la majorité absolue au parlement devant le "bloc bleu" (droite-extrême droite).
Article et traduction Nico Maury
Ces élections sont organisées de manière anticipée en raison du retrait du soutien du Parti social-libéral au gouvernement minoritaire de la Première ministre Mette Frederiksen (sociale-démocrate).
Le scrutin est remporté par le parti Social-démocratie, mais le cumul des forces constituant le "bloc rouge" connaît un léger recul l'amenant tout juste au-dessus de la majorité absolue des sièges.
Le "bloc rouge" remporte 49,01% des voix (-3,13) et 87 sièges (- 9), le "bloc bleu" remporte 41,58% des suffrages (-6,20) et 72 sièges (-7). Enfin, le parti "Modéré", scission du parti Venestre siège hors coalition et remporte 9,27 % des voix et 16 sièges.
Au sein du « bloc rouge », le parti SD est en tête avec 27,50 % des voix (+1,60) et avec 50 sièges (+2). Radikale Venestre ou Parti social-libéral, qui a contribué à la chute de précédent gouvernement, tombe à 3,79 % des voix (-4,84) et conserve 7 sièges (-9). Le Parti Populaire Socialiste (centre-gauche, gauche) remporte 8,30 % des voix (+0,59) et 15 sièges (+1). L’Alternative (centre-gauche, gauche) remporte 3,33 % des voix (+0,38) et 6 sièges (+1). Les verts indépendants remportent 0,90 % des voix et aucun siège.
Enfin, le dernier partenaire du « bloc rouge », la Liste de l'unité (Enhedslisten - de rød-grønne/la Liste de l’unité – les Rouges et Verts), à laquelle participe le Parti Communiste du Danemark (DKP), remporte 5,13 % des voix (-1,81) et conserve 9 sièges (-4).
Le « Bloc bleu », constitué des forces conservatrices et d’extrême droite, subit de plein fouet la scission du parti Venestre. Venestre (traduction : gauche, un parti aujourd’hui classé au centre-droite) s’effondre à 13,32 % des voix (-10,07) et conserve 23 sièges (-20). L’alliance Libérale remporte 7,89 % des voix (+5,56) et 14 sièges (+10). Le Parti populaire conservateur avec 5,51 % des suffrages (-1,11) remporte 10 sièges (-2). Enfin, les Chrétiens démocrates, avec 0,52 % des voix (-1,21) restent hors du Parlement.
L’extrême droite sort renforcée dans ce « bloc bleu ». Les Démocrates Danois remportent 8,12 % des voix et entrent au parlement avec 14 sièges. La Nouvelle Droite (scission de droite du Parti populaire conservateur) remporte 3,67 % des suffrages (+1,31) et 6 sièges (+2). Le Parti populaire danois (extrême droite) remporte 2,64 % des voix (-6,10) et conserve 5 sièges (-11).
Dans la circonscription du Groenland (2 sièges), les sociaux-démocrates du parti Siumut arrivent en tête des élections avec 38,58 % des voix (+8,25), ils devancent les indépendantistes de gauche du Inuit Ataqatigiit (25,21 %, soit -9,14). Ces deux partis remportent les deux sièges de l’île.
Dans la circonscription des îles Féroé (2 sièges), le Parti de l'union remporte le 1er siège avec 30,19 % des voix (+1,87). Le Parti social-démocrate avec 28,20 % des voix (+2,65) remporte le dernier siège. À noter que le parti République (indépendantiste de gauche) termine à la troisième place avec 18,14 % des voix (-0,14).
Les deux sièges remportés par les sociaux démocrates dans ces deux circonscriptions permet de stabiliser le « bloc rouge » à 1 siège au-dessus de la majorité absolue.
Le scrutin est remporté par le parti Social-démocratie, mais le cumul des forces constituant le "bloc rouge" connaît un léger recul l'amenant tout juste au-dessus de la majorité absolue des sièges.
Le "bloc rouge" remporte 49,01% des voix (-3,13) et 87 sièges (- 9), le "bloc bleu" remporte 41,58% des suffrages (-6,20) et 72 sièges (-7). Enfin, le parti "Modéré", scission du parti Venestre siège hors coalition et remporte 9,27 % des voix et 16 sièges.
Au sein du « bloc rouge », le parti SD est en tête avec 27,50 % des voix (+1,60) et avec 50 sièges (+2). Radikale Venestre ou Parti social-libéral, qui a contribué à la chute de précédent gouvernement, tombe à 3,79 % des voix (-4,84) et conserve 7 sièges (-9). Le Parti Populaire Socialiste (centre-gauche, gauche) remporte 8,30 % des voix (+0,59) et 15 sièges (+1). L’Alternative (centre-gauche, gauche) remporte 3,33 % des voix (+0,38) et 6 sièges (+1). Les verts indépendants remportent 0,90 % des voix et aucun siège.
Enfin, le dernier partenaire du « bloc rouge », la Liste de l'unité (Enhedslisten - de rød-grønne/la Liste de l’unité – les Rouges et Verts), à laquelle participe le Parti Communiste du Danemark (DKP), remporte 5,13 % des voix (-1,81) et conserve 9 sièges (-4).
Le « Bloc bleu », constitué des forces conservatrices et d’extrême droite, subit de plein fouet la scission du parti Venestre. Venestre (traduction : gauche, un parti aujourd’hui classé au centre-droite) s’effondre à 13,32 % des voix (-10,07) et conserve 23 sièges (-20). L’alliance Libérale remporte 7,89 % des voix (+5,56) et 14 sièges (+10). Le Parti populaire conservateur avec 5,51 % des suffrages (-1,11) remporte 10 sièges (-2). Enfin, les Chrétiens démocrates, avec 0,52 % des voix (-1,21) restent hors du Parlement.
L’extrême droite sort renforcée dans ce « bloc bleu ». Les Démocrates Danois remportent 8,12 % des voix et entrent au parlement avec 14 sièges. La Nouvelle Droite (scission de droite du Parti populaire conservateur) remporte 3,67 % des suffrages (+1,31) et 6 sièges (+2). Le Parti populaire danois (extrême droite) remporte 2,64 % des voix (-6,10) et conserve 5 sièges (-11).
Dans la circonscription du Groenland (2 sièges), les sociaux-démocrates du parti Siumut arrivent en tête des élections avec 38,58 % des voix (+8,25), ils devancent les indépendantistes de gauche du Inuit Ataqatigiit (25,21 %, soit -9,14). Ces deux partis remportent les deux sièges de l’île.
Dans la circonscription des îles Féroé (2 sièges), le Parti de l'union remporte le 1er siège avec 30,19 % des voix (+1,87). Le Parti social-démocrate avec 28,20 % des voix (+2,65) remporte le dernier siège. À noter que le parti République (indépendantiste de gauche) termine à la troisième place avec 18,14 % des voix (-0,14).
Les deux sièges remportés par les sociaux démocrates dans ces deux circonscriptions permet de stabiliser le « bloc rouge » à 1 siège au-dessus de la majorité absolue.