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Que retenir des élections présidentielles en Ouzbékistan ?

Perspective communiste

L'Ouzbékistan est tout sauf une démocratie élective.

Mais pour des raisons d'image, la commission électorale a autorisé des partis dit "d'opposition" (qui ne le sont pas) à participer au scrutin, tout en maintenant illégal la majorité des partis politiques du pays - dont le Parti communiste.

Article et traduction Nico Maury

Ainsi lors de cette élection, qui a rassemblé 80,04% de votant.e.s, le Président sortant, Shavkat Mirziyoyev (Mouvement des entrepreneurs et des hommes d'affaires - Parti libéral-démocrate d'Ouzbékistan), a été élu avec 80,01% des voix.

Maqsuda Vorisova du Parti démocratique du peuple d'Ouzbékistan (centre-gauche) recueille 6,6% des voix.

Alisher Qodirov du Parti démocratique du renouveau national d'Ouzbékistan (droite) recueille 5,5% des voix.

Narzullo Oblomurodov du Parti écologique d'Ouzbékistan remporte 4,1% des voix

Bahrom Abduhalimov du Parti social-démocrate "Adolat" (centre-gauche) remporte 3,4% des voix.

En Ouzbékistan, la majorité des partis sont interdits. Sont concernés par cette interdiction le Mouvement populaire d'Ouzbékistan , le Parti démocratique du peuple « Birdamlik » et le Parti communiste d'Ouzbékistan.

Le Parti communiste d'Ouzbékistan, dont la direction est en exil à Moscou, agit dans la clandestinité. En 1994, année de sa refondation, le Parti communiste est interdit, de nombreux militants et membres du parti ont été persécutés par les autorités ouzbèkes, et beaucoup ont été contraints de fuir le pays, principalement vers la Russie.


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