Question d'actualité de André Gerin sur l'interdiction des licenciements
Nicolas Maury
Intervention de André Gerin, Député PCF du Rhône, Maire de Vénissieux
Il est temps de refuser les diktats des ogres de la finance, des grands décideurs économiques. Il faut tout faire pour sauver nos PME et PMI qui sont menacées aujourd’hui. Le gouvernement doit prendre des décisions radicales contre ces seigneurs – « saigneurs » de nos petites et moyennes entreprises – qui imposent le moindre coût et poussent toujours plus à de nouvelles délocalisations.
Pour eux, c’est vive la crise! C’est bien ce que j’appelle le pétainisme industriel ! La situation de la France, c’est le dernier de leur souci.
Il faut dire non aux bonus, non aux stocks options, non aux retraites en or ! Je dénonce ces managers des grands groupes, arrogants et odieux. Ils se croient tout permis. A l’inverse, je défends les dirigeants des petites et moyennes industries en m’opposant aux délocalisations, en mobilisant la France du patriotisme industriel. La majorité des patrons gagnent moins que les parlementaires !
Avez-vous la volonté de donner un signal fort aux salariés qui se trouvent sur le carreau ? Avez-vous la volonté de prendre des mesures radicales, d’interdire les licenciements, de mobiliser le pays pour maintenir à tout prix et développer les petites entreprises ?
Ce n’est pas au CAC 40 de dicter sa loi ! Voilà qui serait des mesures de salut public dans le même esprit que le Conseil national de la Résistance. Redonnons à la France son ambition industrielle !
Il faut dire non aux bonus, non aux stocks options, non aux retraites en or ! Je dénonce ces managers des grands groupes, arrogants et odieux. Ils se croient tout permis. A l’inverse, je défends les dirigeants des petites et moyennes industries en m’opposant aux délocalisations, en mobilisant la France du patriotisme industriel. La majorité des patrons gagnent moins que les parlementaires !
Avez-vous la volonté de donner un signal fort aux salariés qui se trouvent sur le carreau ? Avez-vous la volonté de prendre des mesures radicales, d’interdire les licenciements, de mobiliser le pays pour maintenir à tout prix et développer les petites entreprises ?
Ce n’est pas au CAC 40 de dicter sa loi ! Voilà qui serait des mesures de salut public dans le même esprit que le Conseil national de la Résistance. Redonnons à la France son ambition industrielle !