Raul Castro appelle à "garder les pieds sur terre"
Nicolas Maury
Le président cubain Raul Castro a appelé les responsables du pays à "garder les pieds sur terre" et à prêter attention aux inquiétudes des Cubains sur le chemin des réformes économiques, a indiqué mardi le quotidien officiel Granma
A l'issue de réunions, vendredi et samedi, avec les ministres, les dirigeants du Conseil d'Etat et du Parti communiste de Cuba (PCC), la présidence du Parlement et les autorités judiciaires et régionales, Raul Castro a également appelé à "éliminer les gaspillages".
"Il a appelé à garder +les pieds et les oreilles sur terre+, à écouter l'opinion de la population sur les décisions qui sont prises, car ce sont des mesures nouvelles et nous devons donc y prêter la plus grande attention", indique Granma, le quotidien du comité central du PCC.
"Il a appelé à garder +les pieds et les oreilles sur terre+, à écouter l'opinion de la population sur les décisions qui sont prises, car ce sont des mesures nouvelles et nous devons donc y prêter la plus grande attention", indique Granma, le quotidien du comité central du PCC.
Le président cubain a lancé fin 2010 une série de réformes qui impliquent notamment la disparition d'un demi-million d'emplois publics d'ici la fin mars, l'ouverture de certaines métiers au secteur privé et coopératif, la fin de nombreuses subventions à divers secteurs et une plus grande autonomie des entreprises d'Etat.
"Aujourd'hui, le mieux que l'on puisse apporter à l'économie c'est d'éliminer le gaspillage, ce qui ne veut pas dire cesser de fournir des services, mais les rendre plus efficaces et en améliorer la qualité", a affirmé Raul Castro, qui a succédé en 2006 à son frère Fidel à la tête du pays.
Le président s'est notamment prononcé pour des sanctions pénales et administratives "plus sévères" pour les responsables de vol ou détournement dans les entreprises au profit du marché noir, un fléau fréquemment dénoncé par les autorités cubaines.
"Aujourd'hui, le mieux que l'on puisse apporter à l'économie c'est d'éliminer le gaspillage, ce qui ne veut pas dire cesser de fournir des services, mais les rendre plus efficaces et en améliorer la qualité", a affirmé Raul Castro, qui a succédé en 2006 à son frère Fidel à la tête du pays.
Le président s'est notamment prononcé pour des sanctions pénales et administratives "plus sévères" pour les responsables de vol ou détournement dans les entreprises au profit du marché noir, un fléau fréquemment dénoncé par les autorités cubaines.
