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Réaction du PCF après la visite mouvementée de Sarkozy à l’usine en grève de Renault Sandouville

Nicolas Maury

Communiqué du Parti Communiste Français

Réaction du PCF après la visite mouvementée de Sarkozy à l’usine en grève de Renault Sandouville
Face aux 1000 emplois supprimés, Nicolas sarkozy et Carlos Ghosn, le patron de Renault ont déclenché la colère des salariés. Au lieu de répondre aux craintes, ils en sont restés au seul « maintien du site de Renault Sandouville. » Cette colère s’explique aisément : au premier semestre 2008, le chiffre d’affaire du groupe Renault-Nissan est en hausse à 21 milliard d’euros (+2,3%) ainsi que le nombre de véhicules vendus ( +4,3% ), pourtant les salariés continuent de payer les choix stratégiques du groupe.

En période de crise économique, le Président de la République perd un pari osé : répéter la mise en scène usée du président proche des travailleurs tout en justifiant la logique du tout argent, du tout pour les actionnaires.

Le Parti communiste français apporte son soutien aux salariés du groupe Renault-Nissan. Seul le maintien des emplois, les hausses de salaires, sont incontournables pour répondre à la crise. Le Parti communiste engage la direction de Renault à écouter les premiers intéressés dans le développement de l’entreprise : les syndicats et salariés qui demandent de ne pas attendre 2012 pour diversifier la production à Sandouville.


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