Renault: 1 % des dividendes des actionnaires suffirait à maintenir le salaire des 20 000 employés concernés par le chômage technique
Nicolas Maury
Le jeudi 8 janvier, Eliane Assassi a interpellé le gouvernement sur ses intentions en faveur des salariés de l’industrie mis au chômage alors que les actionnaires empochent impunément leurs dividendes
Votre gouvernement, qui s’est montré si prompt à réagir, et à médiatiser son action, dès lors qu’il s’agissait de sauver les banques à grand recours de quelques 360 milliards d’Euros, fait profil bas, dès lors qu’il s’agit des salariés.
Ainsi, c’est en toute discrétion, presque en cachette, que Christine LAGARDE a signé le 3 janvier dernier, un décret dont le seul objet est de faciliter pour l’employeur, le recours au chômage partiel. Votre réponse à la crise, aux difficultés grandissantes des salariés de notre pays, se limite à une réduction de leurs revenus
Alors que les français souffrent de cette situation, les actionnaires du CAC 40 ont vu croître leurs bénéfices de près de 12%. Les salariés mis au chômage partiel subissent quant à eux une baisse de leurs revenus de 40% en moyenne.
Quand à l’extension des conditions de mise en place de ce mécanisme il est exclusivement financé par les salariés de notre pays. Vous faites payer à tous les salariés, au monde du travail, les conséquences d’une économie assise sur la spéculation, et dans laquelle les travailleurs sont inlassablement la variable d’ajustement.
Les grands patrons, les actionnaires, les spéculateurs sont toujours gagnants !
Il faut donc agir, pour enfin protéger les salariés de notre pays. Ce ne sont pas à eux de payer pour les erreurs commises par quelques spéculateurs. Chez Renault par exemple, 1 % des dividendes des actionnaires suffirait à maintenir le salaire des 20 000 employés du constructeur, concernés par le chômage technique.
Notre collègue Alain BOCQUET, député du Nord, a déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale une proposition de loi - et que nous déposerons prochainement au Sénat - tendant à partager prioritairement, avec les salariés concernés par le chômage partiel, les dividendes existants.
Ma question est donc simple, entendez vous appliquer cette proposition, qui est une mesure de justice sociale attendue par des milliers de salariés de notre pays, et constitue dans les faits, la reconnaissance de la valeur travail que vous n’avez défendue jusqu’à aujourd’hui, que dans les mots".
Alors que les français souffrent de cette situation, les actionnaires du CAC 40 ont vu croître leurs bénéfices de près de 12%. Les salariés mis au chômage partiel subissent quant à eux une baisse de leurs revenus de 40% en moyenne.
Quand à l’extension des conditions de mise en place de ce mécanisme il est exclusivement financé par les salariés de notre pays. Vous faites payer à tous les salariés, au monde du travail, les conséquences d’une économie assise sur la spéculation, et dans laquelle les travailleurs sont inlassablement la variable d’ajustement.
Les grands patrons, les actionnaires, les spéculateurs sont toujours gagnants !
Il faut donc agir, pour enfin protéger les salariés de notre pays. Ce ne sont pas à eux de payer pour les erreurs commises par quelques spéculateurs. Chez Renault par exemple, 1 % des dividendes des actionnaires suffirait à maintenir le salaire des 20 000 employés du constructeur, concernés par le chômage technique.
Notre collègue Alain BOCQUET, député du Nord, a déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale une proposition de loi - et que nous déposerons prochainement au Sénat - tendant à partager prioritairement, avec les salariés concernés par le chômage partiel, les dividendes existants.
Ma question est donc simple, entendez vous appliquer cette proposition, qui est une mesure de justice sociale attendue par des milliers de salariés de notre pays, et constitue dans les faits, la reconnaissance de la valeur travail que vous n’avez défendue jusqu’à aujourd’hui, que dans les mots".