Réparation navale de Marseille : Solidarité de l'Association Jeunes et Culture 13
Nicolas Maury
Moment d’émotion hier soir au siège de la Fédération du Parti Communiste Français. Un témoignage de l’expression concrète de la solidarité à l’égard des salariés de la Réparation navale, sans travail « depuis de trop longs mois », soulignait Pierre Darhéville, Secrétaire de la Fédération du PCF des Bouches du Rhône en préambule
C’est pour les soutenir dans les jours difficiles qu’ils traversent que l’Association Jeunes et Culture 13 a été l’initiative d’une collecte de fonds permise grâce au don d’une jeune artiste. Une photographie hautement symbolique : celle d’un chantier naval portugais occupé par les salariés lors de la révolution des oeillets de 1974. Mise aux enchères, ce don a permis de récolter la somme de 1500 euros que Léo Purguette, Président de l’association a remis aux représentants des travailleurs.
Rappelant en substance, que la jeunesse est sensible à l’opiniatreté de leur combat et qu’elle est parfaitement consciente de la nécessité de maintenir une activité essentielle au port de Marseille.
« Pour accompagner ces salariés dans leur lutte, rappelait » pour sa part Pierre Darhéville, « le PCF a été l’initiative de la proposition de la constitution d’un Groupement d’intérêt industriel qui puisse faire redémarrer l’activité en attendant l’arrivée d’un éventuel repreneur ». Une reprise qui, soulignait au nom des salariés de la Réparation navale Sophie Celton, n’aura de toute façon pas lieu avant le 15 janvier, comme cela a été confirmé lors de la dernière réunion des salariés avec la direction du Grand Port autonome de Marseille. Réunion durant laquelle, soulignait Noël Kouici, responsable du syndicat CGT, « il a été fait allusion à 1 intérêt manifesté par un industriel étranger dont l’origine n’a pas été précisée. Mais », poursuit le syndicaliste, « on nous a avertis qu’il faudrait s’habituer à parler une autre langue ».
Gérard Lanux (La Marseillaise, le 5 juillet 2009)
Rappelant en substance, que la jeunesse est sensible à l’opiniatreté de leur combat et qu’elle est parfaitement consciente de la nécessité de maintenir une activité essentielle au port de Marseille.
« Pour accompagner ces salariés dans leur lutte, rappelait » pour sa part Pierre Darhéville, « le PCF a été l’initiative de la proposition de la constitution d’un Groupement d’intérêt industriel qui puisse faire redémarrer l’activité en attendant l’arrivée d’un éventuel repreneur ». Une reprise qui, soulignait au nom des salariés de la Réparation navale Sophie Celton, n’aura de toute façon pas lieu avant le 15 janvier, comme cela a été confirmé lors de la dernière réunion des salariés avec la direction du Grand Port autonome de Marseille. Réunion durant laquelle, soulignait Noël Kouici, responsable du syndicat CGT, « il a été fait allusion à 1 intérêt manifesté par un industriel étranger dont l’origine n’a pas été précisée. Mais », poursuit le syndicaliste, « on nous a avertis qu’il faudrait s’habituer à parler une autre langue ».
Gérard Lanux (La Marseillaise, le 5 juillet 2009)
