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Répression massive contre des manifestations au Bengale occidental

Perspective communiste

Des centaines de militant.e.s communistes ont été blessés lorsque la police a déclenché de violentes charges contre des manifestant.e.s qui marchaient vers le siège du gouvernement d'État à Kolkata, la capitale de l'État du Bengale occidental, ce jeudi 11 février.

Lancées par des organisations communistes de jeunesses et étudiantes, les manifestations revendiquaient l'application de politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi pour les jeunes.

Article et traduction Nico Maury

Les manifestations étaient organisées contre la politique du gouvernement de l'État et pour renforcer les politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi pour les jeunes. Les manifestations ont également exprimé leur soutien aux mobilisations des agriculteurs en Inde.

L'appel aux manifestations a été lancé par la Fédération des Etudiant.e.s d'Inde (SFI), la Fédération démocratique de la jeunesse indienne (DYFI) et d'autres organisations communistes comme la AIYF.

Le gouvernement de l'État du Bengale occidental dirigé par le Congrès de Trinamool (AITC) a déployé en force la police pour arrêter les manifestant.e.s. Ils ont fait usage de gaz lacrymogène, de matraques et de canons à eau pour disperser les manifestant.e.s.

Environ 150 manifestant.e.s ont été blessés, environ 100 ont été hospitalisés et près de 500 ont été arrêtés. Parmi les militant.e.s arrêtés, se trouvait Ibrahim Mollah député du Bengale occidental et dirigeant de la DYFI.



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