Résultats et bilan pour le PCF
Nicolas Maury
Les 29 et 30 octobre 2008 les adhérents du Parti communiste Français ont voté pour choisir le texte qui devient dorénavant la base commune de discussion jusqu’à leur congrès des 11, 12, 13 et 14 décembre à Paris-La Défense
- Inscrits (cotisants) : 78 779 voix
- Votants : 39 692 voix (50,38%)
- Blancs et nuls : 3 659 voix (9,22%)
- Exprimés : 36 033 voix (90,78%)
Ont obtenu :
La base commune adoptée par le Conseil National :
- « Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien » : 21 946 voix (60,91%)
Le texte alternatif 1 :
- « Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme » : 5 419 voix (15,04%)
Le texte alternatif 2 :
- « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps » : 8 659 voix (24,03%)
Première question ? Pour le 33è congrès il y avait, en 2005, 99.281 cotisants pour un effectif de 134.000 adhérents. Aujourd'hui il y a 78.779 cotisants pour 134.000 adhérents. Ou son passé les 20.502 camarades de différences ? Pourquoi la moitié des adhérents du PCF ne cotisent pas ? Les effectifs sont-ils à 134.000 adhérents ou plus proche des 100.000 ?
21.946 membres du PCF, sur 78.779 inscrits, ont approuvé l’orientation de la direction du Parti, soit seulement 28% des adhérents du Parti. 39.087 adhérents n’ont pas pris part au vote et 3659 autres ont voté ‘blanc’. C’est ce que la Commission de transparence considère comme « le choix majoritaire des communistes » !.
Elle considère avoir ‘les mains libres’ en vue du prochain congrès, avec l’approbation de seulement 28% des adhérents. Pour elle, son seul texte doit servir de base à la discussion dans les sections et dans les fédérations. Peu importe si les militants, dans leur majorité, se sont prononcés contre l’orientation officielle, ou bien n’ont pas pris part au scrutin, ou se sont abstenus. C’est dire comment et sur quelles bases, le prochain congrès se prépare et deviner, par avance, quelles en seront les conclusions. L’orientation actuelle du PCF va se trouver, malheureusement, confortée.
21.946 membres du PCF, sur 78.779 inscrits, ont approuvé l’orientation de la direction du Parti, soit seulement 28% des adhérents du Parti. 39.087 adhérents n’ont pas pris part au vote et 3659 autres ont voté ‘blanc’. C’est ce que la Commission de transparence considère comme « le choix majoritaire des communistes » !.
Elle considère avoir ‘les mains libres’ en vue du prochain congrès, avec l’approbation de seulement 28% des adhérents. Pour elle, son seul texte doit servir de base à la discussion dans les sections et dans les fédérations. Peu importe si les militants, dans leur majorité, se sont prononcés contre l’orientation officielle, ou bien n’ont pas pris part au scrutin, ou se sont abstenus. C’est dire comment et sur quelles bases, le prochain congrès se prépare et deviner, par avance, quelles en seront les conclusions. L’orientation actuelle du PCF va se trouver, malheureusement, confortée.
Non je ne quitterais pas le Parti Communiste Français. Lorsque j'ai fait le choix de rejoindre le PCF, j'ai fais le choix d'y rester pour reconstruire la force communiste dont la France a besoin. Beaucoup de communistes ont quitté le parti depuis les dernières élections, beaucoup viennent renforcer le nombre important des ex-communistes et beaucoup d'entre eux, les plus sincères resteront orphelin d'un parti, car beaucoup ne succomberont pas aux chants des sirènes de la LCR-NPA et de son gourou des médias Besancenot.
De nombreux camarades ont quitté le Parti (depuis longtemps pour certains), d’autres s’apprêtent à le faire,maintenant ou après le 34è congrès. Ce n’est de gaieté de coeur pour aucun d’entre eux
Mais quitter le Parti ce n’est pas le tuer : l’état moribond dans lequel il se trouve a des raisons, et elles se trouvent dans ses propres rangs. Quitter le Parti, pour la plupart des communistes, ça ne veut pas dire renier ses convictions.
De nombreux camarades ont quitté le Parti (depuis longtemps pour certains), d’autres s’apprêtent à le faire,maintenant ou après le 34è congrès. Ce n’est de gaieté de coeur pour aucun d’entre eux
Mais quitter le Parti ce n’est pas le tuer : l’état moribond dans lequel il se trouve a des raisons, et elles se trouvent dans ses propres rangs. Quitter le Parti, pour la plupart des communistes, ça ne veut pas dire renier ses convictions.