Retraite à 67 ans, la nouvelle bonne idée de l'UMP
Nicolas Maury
Le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a présenté dimanche le relèvement de l'âge de la retraite parmi les "pistes" sur la table lors du débat sur les retraites l'an prochain
Les réformes successives des retraites, mises en route en 1994 par Edouard Balladur, en 2003 par François Fillon (alors ministre du Travail) et en 2007-2008 par Xavier Bertrand n'ont pas touché à l'âge légal au-dessus duquel il est possible de partir à la retraite, fixé à 60 ans depuis 1982. Par ailleurs, l'âge auquel un employeur peut mettre un salarié d'office à la retraite a été relevé par le Parlement au 1er janvier dernier de 65 ans à 70 ans.
Ces réformes ont en revanche allongé progressivement la durée de cotisation exigée pour bénéficier d'une retraite à taux plein, qui était de de 37 ans et demi de cotisations avant 1994 et qui sera de 41 ans en 2012.
Le partage du travail ne semble pas à l'ordre du jour du gouvernement, en pleine crise ou les départs à la retraite "volontaires" permettent au patronat de réduire la masse salariale, quand les heures supplémentaires dé-fiscalisées suppriment les embauches et les missions d'intérim, Brice Hortefeux estime que la solution est de retarder le départ en retraite ! une incohérence de plus.
Et si la vrai solution c'était de recréer les conditions du plein emploi et ainsi augmenter le nombre de cotisants ? D'interdire les délocalisations et les licenciements spéculatifs ? De mettre à contribution la bourse qui est quand même la principale fautive de cette situation de crise ?
Le partage du travail ne semble pas à l'ordre du jour du gouvernement, en pleine crise ou les départs à la retraite "volontaires" permettent au patronat de réduire la masse salariale, quand les heures supplémentaires dé-fiscalisées suppriment les embauches et les missions d'intérim, Brice Hortefeux estime que la solution est de retarder le départ en retraite ! une incohérence de plus.
Et si la vrai solution c'était de recréer les conditions du plein emploi et ainsi augmenter le nombre de cotisants ? D'interdire les délocalisations et les licenciements spéculatifs ? De mettre à contribution la bourse qui est quand même la principale fautive de cette situation de crise ?