Retraites : Comme en 2003, la CFDT trahit !
Nicolas Maury
Le 13ème congrès de la C.F.D.T réuni à Tours depuis le lundi 7 juin. La C.F.D.T. et son secrétaire Général se disent résolument hostiles à la remise en cause du droit au départ à 60 ans, mais n’hésitent pas à voter pour l’allongement de la durée de cotisations
Après avoir réintégré dans son texte de résolution la référence à « l’âge pivot » de soixante ans pour le départ en retraite, la direction confédérale avait mis en débat trois amendements : sur la possibilité d’un allongement de la durée de cotisation « acceptable à la condition d’un partage d’espérance de vie », sur l’unification des régimes public et privé, et sur la possibilité d’intégrer la taxation du capital au financement de base des retraites par répartition.
« La remise en cause des soixante ans n’est ni négociable ni amendable car elle tourne le dos à l’exigence de justice pour ceux qui ont commencé à travailler tôt, a justifié le secrétaire national en charge du dossier retraites, Jean-Louis Malys.
« La remise en cause des soixante ans n’est ni négociable ni amendable car elle tourne le dos à l’exigence de justice pour ceux qui ont commencé à travailler tôt, a justifié le secrétaire national en charge du dossier retraites, Jean-Louis Malys.
Comment une organisation qui se prétend encore un syndicat de travailleurs peut-elle "revendiquer" une augmentation de la durée du travail exigible sur la vie entière, alors que le partage de la valeur ajoutée s’est déjà tant déséquilibré au détriment des salaires et en faveur des profits depuis les années 80 ?