Retraites : Manifestation à l’appel de plusieurs syndicats le jeudi 11 octobre
Perspective communiste
L’intersyndicale des retraités (CFDT, CGT, UNSA, Solidaires, FSU, FGR FP…) appelle à manifester le jeudi 11 octobre
Un vent de protestation monte après l'annonce dans le cadre du budget de la Sécurité sociale d'un prélèvement supplémentaire de 0,15% sur les pensions des retraités imposables – et de 0,3% en 2014. Les syndicats ont d'ores et déjà pris date et appellent à un grand rassemblement jeudi 11 octobre : à Paris, à partir de 14 heures, les retraités partiront de Sèvres-Babylone pour se diriger vers l'Assemblée nationale. Initialement prévue pour défendre le pouvoir d'achat, la perte d'autonomie et l'accès aux soins, la journée d'action intersyndicale concentre désormais le mécontentement sur la nouvelle taxe.
Les retraités estiment en effet qu'ils subissent déjà une baisse de pouvoir d'achat que cette mesure ne fera qu'aggraver. L'inquiétude est d'autant plus forte que le gel du barème sur l'impôt devrait rendre imposables pour la première fois de nombreuses personnes.
Stigmatisation des retraités ?
"L'heure est-elle à la stigmatisation des retraités ?", s'interrogeait déjà la CFDT à la lecture du rapport de la Cour des comptes qui estime à 12 milliards d'euros les avantages fiscaux et sociaux dont bénéficient les retraités. "Les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes", notait Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes jeudi 13 septembre.
"La solidarité intergénérationnelle oui, l'impôt non !", scande la CGT dans un communiqué commun Confédération et UCR-CGT, fermement opposée à une contribution supplémentaire pour financer le projet de loi sur la dépendance : "Ce qui revient à dire clairement que cette loi sera financée par l'impôt et non par les cotisations sociales".
Le syndicat Solidaires estime que "le niveau des retraites et des pensions est largement insuffisant et n'est pas actualisé en fonction de la hausse des prix des biens et des services indispensables" et réclame une hausse significative du minimum vieillesse. L'Union nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) en profite pour dénoncer les "contre-réformes des retraites" commencées en 1993.
Les retraités estiment en effet qu'ils subissent déjà une baisse de pouvoir d'achat que cette mesure ne fera qu'aggraver. L'inquiétude est d'autant plus forte que le gel du barème sur l'impôt devrait rendre imposables pour la première fois de nombreuses personnes.
Stigmatisation des retraités ?
"L'heure est-elle à la stigmatisation des retraités ?", s'interrogeait déjà la CFDT à la lecture du rapport de la Cour des comptes qui estime à 12 milliards d'euros les avantages fiscaux et sociaux dont bénéficient les retraités. "Les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes", notait Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes jeudi 13 septembre.
"La solidarité intergénérationnelle oui, l'impôt non !", scande la CGT dans un communiqué commun Confédération et UCR-CGT, fermement opposée à une contribution supplémentaire pour financer le projet de loi sur la dépendance : "Ce qui revient à dire clairement que cette loi sera financée par l'impôt et non par les cotisations sociales".
Le syndicat Solidaires estime que "le niveau des retraites et des pensions est largement insuffisant et n'est pas actualisé en fonction de la hausse des prix des biens et des services indispensables" et réclame une hausse significative du minimum vieillesse. L'Union nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) en profite pour dénoncer les "contre-réformes des retraites" commencées en 1993.
La CGT se dit opposée aujourd'hui à un prélèvement supplémentaire de 0,15% sur les pensions des retraités imposables dont "le pouvoir d'achat subit et subira une véritable baisse". La CGT et l'Union confédérale des retraités CGT "sont "opposées au choix du gouvernement de créer une contribution supplémentaire de 0,15% sur les revenus imposables des retraités", affirment-elles dans un communiqué.
D'autant plus que "des milliers de retraités seront, pour la première fois, imposables en 2013, du fait du gel du barème sur l'impôt", souligne la CGT. "Le pouvoir d'achat des retraités subit et subira une véritable baisse", estime la centrale qui ajoute : "la solidarité intergénérationnelle oui, l'impôt non!".
"De plus, une contribution de 0,15% pour les retraités et de 3% pour les salariés, cela est nettement insuffisant pour financer une véritable aide à l'autonomie", estime la CGT.
Parmi les nouvelles recettes prévues par le gouvernement pour redresser les comptes de la Sécurité sociale, figure un prélèvement de 0,15% en 2013 sur les pensions des retraités imposables, puis de 0,3% en 2014 pour aider au financement de la dépendance.
D'autant plus que "des milliers de retraités seront, pour la première fois, imposables en 2013, du fait du gel du barème sur l'impôt", souligne la CGT. "Le pouvoir d'achat des retraités subit et subira une véritable baisse", estime la centrale qui ajoute : "la solidarité intergénérationnelle oui, l'impôt non!".
"De plus, une contribution de 0,15% pour les retraités et de 3% pour les salariés, cela est nettement insuffisant pour financer une véritable aide à l'autonomie", estime la CGT.
Parmi les nouvelles recettes prévues par le gouvernement pour redresser les comptes de la Sécurité sociale, figure un prélèvement de 0,15% en 2013 sur les pensions des retraités imposables, puis de 0,3% en 2014 pour aider au financement de la dépendance.
