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Retraites: la conversion du PS ?

Nicolas Maury

La réforme des régimes spéciaux est dénoncée par les syndicats mais approuvée par de nombreux responsables socialistes, les socialistes jugent une réforme des régimes spéciaux inéluctable.

Surtout trahir !
Surtout trahir !
Dans un article du Figaro d'aujourd'hui (oui c'est un journal que je lis) on peut lire la satisfaction du journal de droite. Depuis l'annonce de Fillon contre les retraites, de plus en plus de socialistes passent à droite et abandonnent les valeurs de la gauche. Extrait du Journal

"Dans leur for intérieur, beaucoup le pensaient déjà. Mais ils avaient du mal à en parler ouvertement, par crainte de susciter la colère de leur électorat. Maintenant, c'est fait : les socialistes ne disent plus non, a priori, à la réforme des retraites. annonce le Figaro page 24

-C'est le député maire d'Évry (PS), Manuel Valls, qui a mis les pieds dans le plat, hier dans Les Échos, puis sur RTL. « L'allongement de la durée de vie rend inéluctable la hausse du nombre d'années de cotisation et les régimes spéciaux doivent être alignés sur le régime général, en intégrant la pénibilité des métiers » [...] Manuel Valls a même envisagé de soutenir la démarche du gouvernement, à condition que celui-ci « privilégie la négociation » et prévoit un débat « au Parlement ».
-Le député de la Nièvre (PS) Gaëtan Gorce souhaitait un consensus droite-gauche pour «réformer les retraites».
-Le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg proposait une « réforme des régimes spéciaux »
-À La Rochelle, Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, s'est interrogé ouvertement sur l'âge de départ : « La question n'est pas pour moi taboue. »
-Le premier secrétaire, François Hollande, est demeuré évasif : « Toute précipitation serait contraire à l'idée même de la réforme », a-t-il déclaré. Une manière de ne pas dire non.
-Le député européen Benoît Hamon, membre de la gauche du parti, s'est livré à un exercice d'équilibriste : ne pas dire non à la réforme sans dire oui au gouvernement. « La réforme est nécessaire », a-t-il convenu, mais elle doit être « globale »

Les élans du congrès de Dijon, en 2003, où le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, était ovationné, et les débats du congrès du Mans, en 2005, où il était question d'« abroger la réforme Fillon », semblent oubliés."

C'est cela la social-démocratie, pour être "moderne" il faut attaquer les salariés et suivre l'UMP. Voilà pourquoi je n'ai JAMAIS voté pour le PS depuis que j'ai le droit de vote.


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