Perspective Com
Robert Hue dénonce le vote de la censure par les députés communistes

Perspective communiste

Le traître parmi les traîtres et le renégat Robert Hue fait encore parler de lui, cette fois il monte au créneau, aux cotés de ses amis socialistes, pour dénoncer le vote par plusieurs de ses ex-"camarades" de la motion de censure lancée par l’UMP contre le gouvernement

L'ancien Secrétaire général puis Président du Parti communiste, aujourd’hui sénateur du Val d’Oise et Président du Mouvement des progressistes, Robert Hue tient pour une "faute majeure" la décision des députés communistes membres du Front de gauche d’appeler à voter la motion de censure déposée contre le gouvernement par le groupe UMP de l’Assemblée.

L'ancien communiste (???) devenu social-démocrate (annonce faite à l'université d'été de La Rochelle) tente de sauver le gouvernement PS en lançant une nouvelle attaque contre les députés communistes, mais aussi des "frondeurs-menteurs" du PS et parle d'une dérive gauchiste d’une fraction de la majorité, et du Parti communiste en particulier, parlant d'une "fuite en avant tragiquement anti-unitaire"

Ainsi le père de la "mutation" mais surtout de la liquidation du Parti Communiste Français, qui a laissé de très nombreux dégâts dans notre parti, continue de tenter de "peser de l’intérieur" d'une majorité, majorité qui n'a que faire de Robert Hue.


Robert Hue : Une vie de renoncements, de liquidations et de trahisons

Rappelons nous les renoncements et les trahisons de Robert Hue :

En février 1981, il fera parler de lui à l'échelle nationale en menant un coup d'éclat contre une famille d'immigrés qu'il dénonce à la vindicte populaire comme trafiquants de drogue, sans autre preuve que la lettre de dénonciation d'une voisine de la famille en question.

En 1994, Robert Hue entame une politique de mutation du parti dont il vient de prendre la tête : ouverture vers d'autres mouvements, abandon d'un certain nombre de doctrines, déstructuration de l’appareil militant notamment au 30ème Congrès de Martigues en 2000 :

- Abandon des cellules qui aboutie à la disparition des militants communistes dans de très nombreuses entreprises et quartiers
- Abandon du marxisme au profit de références floue à Karl Marx et à d'autres concepts "alter"
- Stratégie d'alliance systématique avec le PS, au pouvoir depuis 1997 et cogestion avec ce dernier

Bref le règne de Robert Hue se caractérise par une quasi disparition du PCF, une érosion militante et électorale dramatique :

- En 1997 il restait 210.000 adhérents (710.000 en 1981) et il en laisse 125.000 en 2004 lorsqu'il renonce à la tête du Parti Communiste
- Le PCF perd de très nombreuses mairies : En 1995 Corbeil-Essonnes , du Havre, en 2001, le Parti communiste perd les villes qu'il était parvenu à reconquérir en 1995 (La Ciotat, Sète, Nîmes) ainsi que certains de ses bastions (Drancy, Argenteuil, Dieppe, Montluçon). Les gains de Sevran ou d'Arles (aux dépens du Parti socialiste) ne suffisent pas pour renverser l'effondrement progressif du « communisme municipal ».

Cet opportuniste, voiture balai de la sociale-démocratie continue son travail de sape. Heureusement que les partisans de ce dernier au sein de notre parti se font de plus en plus rare.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :