Robert Serra, jeune député du PSUV, assassiné au Venezuela
Perspective communiste
Robert Serra, jeune député du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), a été assassiné avec sa compagne hier soir à son domicile. Nouvelle flambée de violence suite à la volonté de déstabilisation du pays lancée par les Etats-Unis depuis des mois - article et traduction Nico Maury
Le député à l'Assemblée nationale (AN) du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), Robert Serra, a été retrouvé mort mercredi à son domicile dans de Caracas. S'exprimant à la télévision d'Etat vénézuélienne VTV, le ministre de la justice et de la paix, Rodriguez Torres a déclaré que "jusqu'à présent, nous ne pouvons pas donner plus de détails sur l'événement, nous allons faire une enquête approfondie pour trouver les responsables".
Le ministre a déclaré que l'assassinat à eu lieu vers 22h30 et que la compagne du député, Maria Herrera, a aussi été tué. Il a également appelé tous les Vénézuéliens, et les militants du PSUV, a rester calme.
Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, et le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello, ont également déploré le meurtre et ont exhorté le peuple vénézuélien à faire confiance aux autorités.
"Un frère, un exemple pour les nouvelles générations de notre partie. Nous ressentent de la douleur et de la tristesse. Robert était un homme admiratif de Chavez", a déclaré Cabello.
Robert Serra était un avocat âgé 27 ans, diplômé de l'Université catholique Andrés Bello (UCAB) et titulaire d'un diplôme de troisième cycle en criminologie. Il était le plus jeune député dans le parlement national.
Le ministre a déclaré que l'assassinat à eu lieu vers 22h30 et que la compagne du député, Maria Herrera, a aussi été tué. Il a également appelé tous les Vénézuéliens, et les militants du PSUV, a rester calme.
Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, et le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello, ont également déploré le meurtre et ont exhorté le peuple vénézuélien à faire confiance aux autorités.
"Un frère, un exemple pour les nouvelles générations de notre partie. Nous ressentent de la douleur et de la tristesse. Robert était un homme admiratif de Chavez", a déclaré Cabello.
Robert seguiremos con tu ejemplo,leales y firmes por el Camino de la Revolución que defendiste siempre con pasión... pic.twitter.com/MQR6OsPEta
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) 2 Octobre 2014
Dolor inmenso nos invade con el asesinato de Robert Serra,líder Bolivariano y Chavista,que Dios te eleve a su Gloria pic.twitter.com/bjaz2dbJtf
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) 2 Octobre 2014
Murió un hijo de la Patria. Vamos a encontrar a los culpables, tendremos justicia, q el pueblo venezolano esté seguro pic.twitter.com/WdlRtMCmdq
— Diosdado Cabello R (@ConElMazoDand0) 2 Octobre 2014
Robert Serra était un avocat âgé 27 ans, diplômé de l'Université catholique Andrés Bello (UCAB) et titulaire d'un diplôme de troisième cycle en criminologie. Il était le plus jeune député dans le parlement national.
Violences fascistes au Venezuela et assassinat des militants du PSUV
Les manifestations d’opposition au Venezuela ont fait près de 40 morts depuis la première qui s’est déroulé le 4 février à San Cristobal dans l’Etat de Tachira. Initiées pour protester contre l’insécurité après le viol d’une jeune fille, les manifestations étudiantes ont reçu le renfort des troupes de la droite la plus radicale à partir du 12 février. Le mouvement a pris un virage insurrectionnel après l’arrestation de l’un de ses leaders, Leopoldo Lopez, la revendication principale étant maintenant la salida (la sortie) du président Nicolas Maduro.
Démoralisée par les revers électoraux (Présidentielle et municipales), voyant la perspective d’une reconquête du pouvoir par la voie démocratique une nouvelle fois s’éloigner, l’opposition s’est décidée à reproduire le schéma d’avril 2002 qui avait débouché sur un coup d’Etat militaire et médiatique contre le président Hugo Chávez.
Dès janvier 2014, le secteur radical de l’opposition est passé à l’action. Leopoldo López, leader du parti Voluntad Popular, qui avait déjà participé au coup d’Etat d’avril 2002, a lancé un appel au soulèvement à partir du 2 février 2014 : « Nous voulons aux Vénézuéliens lancer un appel au soulèvement […]. Nous appelons le peuple vénézuélien à dire ‘ça suffit’ […]. A partir de maintenant, nous discuterons d’un objectif : ‘La sortie ! Comment sortir de ce désastre’ ? ».
Le 2 février 2014, lors d’une manifestation, Leopoldo López désigne le pouvoir comme le responsable de tous les maux : « Les pénuries dont nous souffrons aujourd’hui sont le fait d’un coupable. Ce coupable est le pouvoir national ». Antonio Ledezma, figure de l’opposition et maire de la capitale Caracas, a également lancé un appel au changement : « Cela fait 15 ans que ce régime promeut la confrontation. Aujourd’hui commence l’unité dans la rue de tout le Venezuela ».
Maria Corina Machado, députée de l’opposition a lancé un appel à mettre fin à la « tyrannie » : « Le peuple du Venezuela a une réponse : ‘Rébellion ! Rébellion ! ». Elle a clairement lancé un appel à la rupture de l’ordre constitutionnel : « Certains disent que nous devons attendre les élections dans quelques années. Est-ce que ceux qui n’arrivent pas à alimenter leurs enfants peuvent attendre ? Est-ce que les fonctionnaires, les paysans, les commerçant, a qui on ôte leur droit au travail et à la propriété peuvent attendre ? Le Venezuela ne peut plus attendre ».
Le 17 février 2014, trois diplomates étasuniens en poste à Caracas ont été expulsés du pays en raison de leur implication dans les événements sanglants. Ils s’étaient réunis avec les étudiants des universités privées afin de coordonner les manifestations, selon les autorités vénézuéliennes. L’administration Obama a condamné le gouvernement de Caracas pour les violences, sans jamais évoquer la responsabilité de l’opposition qui cherche à réaliser un putsch. Au contraire, le Département d’Etat a exigé la libération immédiate de Leopoldo López, principal instigateur des événements dramatiques qui ont coûté la vie à plusieurs Vénézuéliens.
Les manifestations d’opposition au Venezuela ont fait près de 40 morts depuis la première qui s’est déroulé le 4 février à San Cristobal dans l’Etat de Tachira. Initiées pour protester contre l’insécurité après le viol d’une jeune fille, les manifestations étudiantes ont reçu le renfort des troupes de la droite la plus radicale à partir du 12 février. Le mouvement a pris un virage insurrectionnel après l’arrestation de l’un de ses leaders, Leopoldo Lopez, la revendication principale étant maintenant la salida (la sortie) du président Nicolas Maduro.
Démoralisée par les revers électoraux (Présidentielle et municipales), voyant la perspective d’une reconquête du pouvoir par la voie démocratique une nouvelle fois s’éloigner, l’opposition s’est décidée à reproduire le schéma d’avril 2002 qui avait débouché sur un coup d’Etat militaire et médiatique contre le président Hugo Chávez.
Dès janvier 2014, le secteur radical de l’opposition est passé à l’action. Leopoldo López, leader du parti Voluntad Popular, qui avait déjà participé au coup d’Etat d’avril 2002, a lancé un appel au soulèvement à partir du 2 février 2014 : « Nous voulons aux Vénézuéliens lancer un appel au soulèvement […]. Nous appelons le peuple vénézuélien à dire ‘ça suffit’ […]. A partir de maintenant, nous discuterons d’un objectif : ‘La sortie ! Comment sortir de ce désastre’ ? ».
Le 2 février 2014, lors d’une manifestation, Leopoldo López désigne le pouvoir comme le responsable de tous les maux : « Les pénuries dont nous souffrons aujourd’hui sont le fait d’un coupable. Ce coupable est le pouvoir national ». Antonio Ledezma, figure de l’opposition et maire de la capitale Caracas, a également lancé un appel au changement : « Cela fait 15 ans que ce régime promeut la confrontation. Aujourd’hui commence l’unité dans la rue de tout le Venezuela ».
Maria Corina Machado, députée de l’opposition a lancé un appel à mettre fin à la « tyrannie » : « Le peuple du Venezuela a une réponse : ‘Rébellion ! Rébellion ! ». Elle a clairement lancé un appel à la rupture de l’ordre constitutionnel : « Certains disent que nous devons attendre les élections dans quelques années. Est-ce que ceux qui n’arrivent pas à alimenter leurs enfants peuvent attendre ? Est-ce que les fonctionnaires, les paysans, les commerçant, a qui on ôte leur droit au travail et à la propriété peuvent attendre ? Le Venezuela ne peut plus attendre ».
Le 17 février 2014, trois diplomates étasuniens en poste à Caracas ont été expulsés du pays en raison de leur implication dans les événements sanglants. Ils s’étaient réunis avec les étudiants des universités privées afin de coordonner les manifestations, selon les autorités vénézuéliennes. L’administration Obama a condamné le gouvernement de Caracas pour les violences, sans jamais évoquer la responsabilité de l’opposition qui cherche à réaliser un putsch. Au contraire, le Département d’Etat a exigé la libération immédiate de Leopoldo López, principal instigateur des événements dramatiques qui ont coûté la vie à plusieurs Vénézuéliens.