Publiées ces jours-ci, les rémunérations brutes totales des dirigeants des sociétés
du CAC 40 tournent en moyenne autour de 2,27 millions d’euros!

En moyenne, cela veut dire que 9 patrons sont au-dessus de 3 millions d’euros, dont Daniel Bouton de la Société générale, Jean-François Dehecq de Sanofi et Thierry Demarest de Total.
La plus forte augmentation salariale a été pour JP Thierry des AGF qui a vu sa rémunération augmenter de 81% en 2005 après une augmentation comparable en 2004. En trois ans, ses émoluments ont plus que triplé, passant de 0,9 millions à 2,8 millions. Pas de quoi rendre jaloux le PDG de Vinci: son salaire annuel n’augmente que de 4,8% mais le 1er janvier 2006 il a touché des indemnités de départ équivalant à trois années de son dernier salaire annuel soit plus de ... 13 millions d’euros!

On est très attachés aux principes éthiques forts, clame le PDG de l’Oréal, qui reste le plus rémunéré des patrons du CAC40. En 2005, Lindsay Owen-Jones a perçu 7,3 millions d’euros de salaire. Cela représente plus de 500 SMIC annuels bruts.

Mais là ne s’arrêtent pas les revenus du personnage ; il a reçu en effet 1 million de stock-options qu’il pourra convertir à partir de 2010. Au niveau du cours actuel, cela représente une valeur globale de 61 millions d’euros, soit 4231 SMIC annuels bruts. De quoi voir venir l

Qui doit encore se serer la ceinture au nom du "réalisme économique", ou de la "mondialisation", ou du "péril jaune" (Chine) ?
Réponse: L'ouvrier, le travailleur...