SNCM : La violence de la répression comme dialogue social
Nicolas Maury
Déclaration de Jean-Marc Coppola
Vice-Président du Conseil régional PACA
Conseiller municipal de Marseille
Bravo Monsieur Mariani, vous vous grandissez pour le plus grand bonheur du FN !
L’envoi des forces de police, ce matin, sur le port de Marseille, voilà la seule réponse du gouvernement aux personnels de la SNCM en grève depuis 39 jours pour défendre leur entreprise, leur outil de travail (10 bateaux), leur emploi et la qualité du service public.
Depuis le 15 février, en délégation au ministère, avec Michel Vauzelle, président de la Région, je demande au secrétaire d’État aux transports de jouer son rôle en tant qu’actionnaire à 25 % de la compagnie pour aider à trouver une issue au conflit.
A l’instar du colonel Kadhafi, Thierry Mariani a choisi son camp. Plutôt que d’écouter et d’agir dans le sens de ceux qui défendent l’emploi, leur entreprise, un service public essentiel pour la continuité territoriale avec la Corse, il choisit la violence pour les réprimer, les sanctionner, les mettre à genoux.
L’envoi des forces de police, ce matin, sur le port de Marseille, voilà la seule réponse du gouvernement aux personnels de la SNCM en grève depuis 39 jours pour défendre leur entreprise, leur outil de travail (10 bateaux), leur emploi et la qualité du service public.
Depuis le 15 février, en délégation au ministère, avec Michel Vauzelle, président de la Région, je demande au secrétaire d’État aux transports de jouer son rôle en tant qu’actionnaire à 25 % de la compagnie pour aider à trouver une issue au conflit.
A l’instar du colonel Kadhafi, Thierry Mariani a choisi son camp. Plutôt que d’écouter et d’agir dans le sens de ceux qui défendent l’emploi, leur entreprise, un service public essentiel pour la continuité territoriale avec la Corse, il choisit la violence pour les réprimer, les sanctionner, les mettre à genoux.
Qu’il se méfie ! Car cette méthode n’a pas porté chance à d’autres dictateurs.
Comparaison excessive ? Eh bien examinons quand l’État est-il intervenu avec les forces de police pour intimer aux banques de jouer leur rôle ? Quand l’État est-il intervenu avec les forces de l’ordre pour réprimer les patrons voyous qui délocalisent, pillent les richesses créées par les travailleurs ? Quand l’État est-il intervenu pour empêcher la concurrence déloyale des compagnies low-cost comme Corsica Ferries battant Pavillon étranger pour tailler des croupières à la SNCM ? Quand l’État est-il intervenu pour intimer à Veolia qui prévoit un énième plan de licenciement à la SNCM, alors qu’avec la privatisation tout aurait dû mieux fonctionner ?
Une fois de plus, ce gouvernement prend parti pour les plus puissants, les privilégiés, les nantis.
Et une fois de plus, je me situe du côté des travailleurs en apportant mon soutien sans faille aux personnels de la SNCM. Ces derniers ne sont pas les responsables des difficultés de leur entreprise et de celles du Port de Marseille. Je ferai tout avec Michel Vauzelle, Paul Giaccobi, président du Conseil exécutif de Corse, Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, pour contribuer à trouver une solution pacifique et durable aux justes revendications des personnels de la SNCM méprisés par leur directeur général Marc Dufour, ex-fossoyeur de la compagnie Air Littoral.
Comparaison excessive ? Eh bien examinons quand l’État est-il intervenu avec les forces de police pour intimer aux banques de jouer leur rôle ? Quand l’État est-il intervenu avec les forces de l’ordre pour réprimer les patrons voyous qui délocalisent, pillent les richesses créées par les travailleurs ? Quand l’État est-il intervenu pour empêcher la concurrence déloyale des compagnies low-cost comme Corsica Ferries battant Pavillon étranger pour tailler des croupières à la SNCM ? Quand l’État est-il intervenu pour intimer à Veolia qui prévoit un énième plan de licenciement à la SNCM, alors qu’avec la privatisation tout aurait dû mieux fonctionner ?
Une fois de plus, ce gouvernement prend parti pour les plus puissants, les privilégiés, les nantis.
Et une fois de plus, je me situe du côté des travailleurs en apportant mon soutien sans faille aux personnels de la SNCM. Ces derniers ne sont pas les responsables des difficultés de leur entreprise et de celles du Port de Marseille. Je ferai tout avec Michel Vauzelle, Paul Giaccobi, président du Conseil exécutif de Corse, Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, pour contribuer à trouver une solution pacifique et durable aux justes revendications des personnels de la SNCM méprisés par leur directeur général Marc Dufour, ex-fossoyeur de la compagnie Air Littoral.
