Sahra Wagenknecht (Die Linke) appelle à la dissolution de l'euro
Perspective communiste
Sahra Wagenknecht, Vice-présidente de Die Linke (ex-SED) porte une proposition radicale pour sortir de la crise : "La monnaie unique européenne devrait être abolie" - traduction Nico Maury
Pour Sahra Wagenknecht "l'euro ne fonctionne pas, mais il divise l'Europe", la Vice-présidente de Die Linke a déclaré qu'il fallait créer un "nouveau système de monnaie avec des taux de change stables et des contrôles de capitaux".
Sahra Wagenknecht a fortement critiqué l'Union européenne. Elle sert "principalement les intérêts des grandes entreprises et des banques." Die Linke doit s'opposer à "une intégration qui réduit le bien-être de la majorité des peuples en Europe". Des pays entiers "sombrent dans l'abîme social."
"Les politiciens qui les représentent ne doivent pas être appeler des amis des européens", déclare l'ancienne députée européenne (2004 à 2009). Sahra Wagenknecht dénonce les allégation selon lesquels Die Linke serait un parti de plus en plus nationaliste. "L'alternative euro-critique pour l'Allemagne (AFD), menée par Hans Olaf Henkel, porte des valeurs néo-libérale, souhaite maintenir les bas salaires et les coupes sociales. L'AFD veut mais pas d'une Europe sociale", a déclaré Wagenknecht.
Opposition frontale entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht
Sahra Wagenknecht a fortement critiqué l'Union européenne. Elle sert "principalement les intérêts des grandes entreprises et des banques." Die Linke doit s'opposer à "une intégration qui réduit le bien-être de la majorité des peuples en Europe". Des pays entiers "sombrent dans l'abîme social."
"Les politiciens qui les représentent ne doivent pas être appeler des amis des européens", déclare l'ancienne députée européenne (2004 à 2009). Sahra Wagenknecht dénonce les allégation selon lesquels Die Linke serait un parti de plus en plus nationaliste. "L'alternative euro-critique pour l'Allemagne (AFD), menée par Hans Olaf Henkel, porte des valeurs néo-libérale, souhaite maintenir les bas salaires et les coupes sociales. L'AFD veut mais pas d'une Europe sociale", a déclaré Wagenknecht.
Opposition frontale entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht
Ces positions avaient été initialement portés par Wagenknecht dans la direction du parti par une courte majorité, essentiellement issue de l'aile gauche de Die Linke. Mais le chef de la faction des députés Die Linke au Bundestag, Gregor Gysi avait dénoncé cette déclaration, il était soutenu par Katja Kipping (coprésidente du parti) et Bernd Riexinger (l'autre coprésident). Par conséquent, ces références à l'UE ont été retiré du programme.
Les rapports entre Wagenknecht et Gysi sont politiquement tendus.
«La belle communiste», étoile montante de Die Linke, est omniprésente dans les médias
La presse allemande la considère comme un faucon au sein de Die Linke et ses positions sont claires : socialisme, marxisme, pas d'alliances avec le SPD et les verts, solidarité avec Cuba et le Vénézuéla, anti-racisme, anti-fascisme, lutte contre l'anti-communisme, pacifisme.