Sans surprise, Kassym-Jomart Tokaïev est réélu président du Kazakhstan
Perspective communiste
Au Kazakhstan s'est déroulé l'élection présidentielle ce dimanche 20 novembre.
Sans surprise, Kassym-Jomart Tokaïev remporte l'élection avec 81,31 % des voix. C'est la première fois depuis l'indépendance du Kazakhstan qu'il n'y avait pas de candidature communiste.
Article et traduction Nico Maury
Elle intervient dans le contexte tendu lié à la lourde répression des révoltes sociales de janvier 2022 (grèves massives, manifestations contre la vie chère, pour des hausses de salaires et contre les privatisations) et dans un contexte de lutte entre les clans oligarchiques (visant notamment l'ancien président Noursoultan Nazarbaïev) qui pillent le pays depuis l'effondrement de l'Union soviétique.
Le président Kassym-Jomart Tokaïev, à la suite de la révolte populaire et de la répression qui a suivi (nécessitant l'intervention de l'armée russe), a initié une réforme constitutionnelle qui finit de déposséder Noursoultan Nazarbaïev de toute forme de pouvoir. Symboliquement, la capitale Noursoultan redevient Astana.
À la suite de cette réforme constitutionnelle validée par référendum le 5 juin 2022, Kassym-Jomart Tokaïev convoque une présidentielle anticipée.
La participation à ce scrutin, peu fiable, est en chute. Seulement 69,44 % des électrices-électeurs inscrits ont participé contre 77,54 % en 2019.
Sans surprise, Kassym-Jomart Tokaïev remporte l'élection avec 81,31 % des voix. Il bénéficiait d'un soutien très large de la "Coalition populaire" avec l'appui du parti Amanat (droite conservatrice), du Parti démocrate Aq Jol (centre-droite) et du Parti populaire du Kazakhstan (ex-Parti communiste devenu une organisation vaguement de centre-gauche).
La nouveauté de ce scrutin vient du vote "aucun des candidats" qui remporte la seconde place avec 5,80 % des suffrages. Ce vote de rejet dépasse toutes les candidatures opposées à Kassym-Jomart Tokaïev.
Jiguli Dairabaev du Parti patriotique démocratique populaire Auyl (centre-gauche) remporte 3,42 % des voix.
Qaraqat Äbden du syndicat professionnel Alliance nationale des travailleurs sociaux remporte 2,60 % des voix.
Nourlan Auesbaev du Parti social-démocrate national (centre-gauche) remporte 2,53 % des voix.
Meiram Qajyken de la Fédération des syndicats Amanat (300.000 adhérents, affilié à la Fédération syndicale mondiale) remporte 2,22 % des voix.
Enfin, Saltanat Tourynbekova (Qazaq analary–dästürge jol) ferme le ban avec 2,12 % des voix.
C'est la première fois depuis l'indépendance du Kazakhstan qu'il n'y avait pas de candidature communiste. Le Parti Communiste du Kazakhstan est interdit, le Parti Socialiste du Kazakhstan, qui tente de reconstruire un parti communiste, n'est pas enregistré auprès du ministère de la Justice et enfin le Parti Populaire Communiste du Kazakhstan, par opportunisme, a renié son idéologie et a rallié Kassym-Jomart Tokaïev.
Le président Kassym-Jomart Tokaïev, à la suite de la révolte populaire et de la répression qui a suivi (nécessitant l'intervention de l'armée russe), a initié une réforme constitutionnelle qui finit de déposséder Noursoultan Nazarbaïev de toute forme de pouvoir. Symboliquement, la capitale Noursoultan redevient Astana.
À la suite de cette réforme constitutionnelle validée par référendum le 5 juin 2022, Kassym-Jomart Tokaïev convoque une présidentielle anticipée.
La participation à ce scrutin, peu fiable, est en chute. Seulement 69,44 % des électrices-électeurs inscrits ont participé contre 77,54 % en 2019.
Sans surprise, Kassym-Jomart Tokaïev remporte l'élection avec 81,31 % des voix. Il bénéficiait d'un soutien très large de la "Coalition populaire" avec l'appui du parti Amanat (droite conservatrice), du Parti démocrate Aq Jol (centre-droite) et du Parti populaire du Kazakhstan (ex-Parti communiste devenu une organisation vaguement de centre-gauche).
La nouveauté de ce scrutin vient du vote "aucun des candidats" qui remporte la seconde place avec 5,80 % des suffrages. Ce vote de rejet dépasse toutes les candidatures opposées à Kassym-Jomart Tokaïev.
Jiguli Dairabaev du Parti patriotique démocratique populaire Auyl (centre-gauche) remporte 3,42 % des voix.
Qaraqat Äbden du syndicat professionnel Alliance nationale des travailleurs sociaux remporte 2,60 % des voix.
Nourlan Auesbaev du Parti social-démocrate national (centre-gauche) remporte 2,53 % des voix.
Meiram Qajyken de la Fédération des syndicats Amanat (300.000 adhérents, affilié à la Fédération syndicale mondiale) remporte 2,22 % des voix.
Enfin, Saltanat Tourynbekova (Qazaq analary–dästürge jol) ferme le ban avec 2,12 % des voix.
C'est la première fois depuis l'indépendance du Kazakhstan qu'il n'y avait pas de candidature communiste. Le Parti Communiste du Kazakhstan est interdit, le Parti Socialiste du Kazakhstan, qui tente de reconstruire un parti communiste, n'est pas enregistré auprès du ministère de la Justice et enfin le Parti Populaire Communiste du Kazakhstan, par opportunisme, a renié son idéologie et a rallié Kassym-Jomart Tokaïev.