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Sarkozy / Emploi : L'argent pour les banques, le discours pour les salariés

Nicolas Maury

Nicolas Sarkozy a prononcé aujourd’hui dans les Ardennes, un discours sur l’emploi

Sarkozy / Emploi : L'argent pour les banques, le discours pour les salariés
Après un vain plaidoyer pour justifier les 360 milliards d’euros attribués aux banques, c’est-à-dire une somme supérieure au budget de l’Etat, Nicolas Sarkozy a aligné les promesses : sécurité sociale professionnelle ou encore 100.000 emplois aidés. Mais le contraste entre les milliards promis aux banques sans contreparties, et le vide intersidéral sur les financements des mesures pour l’emploi est saisissant.

Pourtant, rien qu’en revenant sur le paquet fiscal, ce sont 15 milliards de ressources disponibles immédiatement. De toutes ces promesses, il ne risque de rester pour les salariés que le travail dominical obligatoire et la perspective de voir les emplois précaires se multiplier avec le CDD comme norme.

Pour Nicolas Sarkozy, les réponses à la crise ont deux visages : aux banques, la monnaie sonnante et trébuchante, et aux salariés, les grands discours.


Commentaires (2)
1. Tourtaux Jacques le 29/10/2008 08:11
-Cela a l'air de refonctionner, tant mieux. L'informatique a de ces côtés chiants pour un viel apprenti comme moi.

Ceci dit et pour en revenir à Sarkozy. Je crois que lorsqu'il est lancé dans ses discours et qu'il sait qu'il est regardé et écouté par ses fans, il dit n'importe quoi, il brode et invente des mensonges plus gros que lui. Allons nous continuer encore longtemps sans bouger, l'arme au pied avec des dirigeants réformistes.

Pour le parti auquel je ne suis plus adhérent, je répète ce que j'ai déjà dit maintes fois sur divers blogs. Pourquoi vous déchirer entre copains de deux textes différents mais qui visent le même dessein : éjecter les dirigeants en place? Le résultat est connu d'avance. Casse-gueule assuré et maintient d'un PCF exangue avec des électeurs du vrai peuple de gauche abandonnés à leur triste sort, faisant ainsi le jeu des droites.

Il en est de même sur le plan syndical où des "camarades" CGT réformistes n'hésitent pas à attaquer en justice d'autres camarades partisans de la lutte de classe. C'est écoeurant et révoltant !

Il est grand temps de réfléchir vite à la manière de stopper ses déchirements entre camarades qui ne font que le jeu de la droite et du patronat. Le peuple souffre, ne l'oublions pas!
Jacques Tourtaux







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