Seine-Saint Denis: Des drapeaux palestiniens hissés sur des mairies communistes
Perspective communiste
Plusieurs mairies communistes de Seine-Saint-Denis ont hissé le drapeau palestinien sur leur fronton afin d'affirmer leurs solidarités avec le peuple palestinien, et pour exiger la reconnaissance officielle, par la France, de la Palestine
Après Tremblay-en-France et Saint-Denis fin septembre, la mairie PCF d'Aubervilliers a annoncé la tenue d'un rassemblement jeudi "sur le parvis pour hisser le drapeau palestinien au fronton de la mairie", affirmant vouloir par cette démarche "soutenir la reconnaissance" d'un Etat palestinien.
La mairie de Stains leur emboîtera le pas samedi à midi, a-t-on appris dans l'entourage du maire communiste Azzedine Taïbi. Plusieurs mairies expliquent que leur initiative fait suite à la résolution de l'ONU du 11 septembre autorisant les Palestiniens à faire flotter leur drapeau au siège de l'institution internationale à New York, une nouvelle étape dans l'intense campagne diplomatique qu'ils mènent pour faire reconnaître leur Etat.
La mairie de Stains leur emboîtera le pas samedi à midi, a-t-on appris dans l'entourage du maire communiste Azzedine Taïbi. Plusieurs mairies expliquent que leur initiative fait suite à la résolution de l'ONU du 11 septembre autorisant les Palestiniens à faire flotter leur drapeau au siège de l'institution internationale à New York, une nouvelle étape dans l'intense campagne diplomatique qu'ils mènent pour faire reconnaître leur Etat.
Il a également demandé solennellement au Président de la République Française, François Hollande, de reconnaître sans délai l’État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale ainsi que la prise de sanctions vis-à-vis d’Israël, notamment la suspension de l’accord d’association Union Européenne/Israël, tant que cet État ne respectera pas le droit international.
Pour le Maire PCF d'Aubervilliers, Pascal Beaudet "depuis les années 1990, nos échanges dans les secteurs du sport, de la culture ou encore de la jeunesse nous ont amenés à connaître la situation dramatique que subissent les communes palestiniennes : poursuite et accélération de la colonisation israélienne, apartheid, blocus, répression, assauts militaires.
Par cet acte symbolique fort, nous voulons affirmer notre attachement à la paix et à la défense des droits de tous les peuples au Proche-Orient. Comme je l'ai rappelé dans mon discours, le moment est venu de remplacer les murs par des ponts, entre deux peuples, israélien et palestinien que tout rapproche : une histoire mêlée, une culture partagée et surtout une même soif de paix."
