Sept Partis communistes vont fusionner au Népal
Perspective communiste
Les émeutes de la génération Z népalaise, ayant conduit à la chute du gouvernement de KP Sharma Oli, en septembre 2025, poussent les Partis communistes au Népal à s'unir.
Sept partis communistes, dont le CPN (Centre maoïste) dirigé par Prachanda, ont signé un accord en 18 points visant à fonder une organisation unique.
Suite au soulèvement de la génération Z et à l'approche des élections de mars 2026, sept partis communistes, dont le CPN (Centre maoïste) dirigé par Prachanda, ont signé un accord en 18 points visant à fonder une organisation unique.
Cette unité aboutira à la fusion du CPN (Centre maoïste), du CPN (Socialiste unifié), du Parti socialiste du Népal, du CPN (Socialiste), du Janata Samajbadi Party (People's Socialist Party), du Parti communiste du Népal (Maoïste-socialiste) et du CPN (Samyabadi). La faction de Chiran, issue d'une scission du Parti communiste dirigé par Biplav, a également rejoint la nouvelle formation.
"L’idéologie directrice du parti sera le marxisme-léninisme, et sa stratégie immédiate consistera à protéger les acquis de la révolution démocratique populaire et à jeter les bases du socialisme. Le mouvement restera pacifique et agira dans la rue, au Parlement et devant les instances gouvernementales selon les besoins", stipule l’un des points de l’accord.
L'accord souligne que l'unification du mouvement communiste dans son ensemble est une nécessité historique pour atteindre les objectifs de la révolution socialiste. Les partis participants se sont engagés à préserver les acquis de la république fédérale démocratique, la souveraineté nationale, la bonne gouvernance, la justice sociale et la transformation socio-économique, tout en progressant vers le socialisme scientifique.
Selon l'accord, "une conférence d'unité nationale se tiendra le 5 novembre, au cours de laquelle le parti unifié sera officiellement annoncé, un manifeste et des statuts provisoires seront adoptés, et le comité central sera formé. Dans un délai de six mois, un congrès d'unité nationale finalisera la structure du parti".
Le nom du parti n'est pas encore définitif, mais il a été convenu que son symbole électoral serait l'étoile à cinq branches. Le fonctionnement du parti sera guidé par une direction collégiale et les principes du centralisme démocratique. Des groupes de travail seront mis en place à différents niveaux pour le compte rendu politique, la planification des programmes et la coordination organisationnelle.
Un grand absent, le Parti Communiste du Népal (Marxiste-Léniniste Unifié). Le CPN-UML tiendra son 11e Congrès national du 13 au 15 décembre.
La génération Z rejette toute modification de la constitution et toute restauration de la monarchie
Cette annonce d'unification intervient après le bouleversement politique au Népal suite au soulèvement de septembre et à la chute du gouvernement de KP Sharma Oli. Le nouveau gouvernement, dirigé par la Première ministre Sushila Karki, a convoqué des élections législatives anticipées pour le 5 mars prochain.
Ces élections sont une des revendications de la Génération Z. Les représentants du mouvement ont été associés aux discussions et un large consensus s'est dégagé lors des discussions tripartites en faveur de la tenue d'élections rapides.
Les représentants de la Génération Z souhaitent également voir des initiatives en matière de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et de bonne gestion des services.
Le Parti nationaliste démocratique (RPP) a exigé une révision de la constitution afin de restaurer la monarchie hindoue.
Les leaders de la génération Z ont rejeté cette idée : "Nous ne sommes pas favorables à une modification de la constitution. Le mouvement de la génération Z visait à changer les mentalités, pas la constitution".
Cette unité aboutira à la fusion du CPN (Centre maoïste), du CPN (Socialiste unifié), du Parti socialiste du Népal, du CPN (Socialiste), du Janata Samajbadi Party (People's Socialist Party), du Parti communiste du Népal (Maoïste-socialiste) et du CPN (Samyabadi). La faction de Chiran, issue d'une scission du Parti communiste dirigé par Biplav, a également rejoint la nouvelle formation.
"L’idéologie directrice du parti sera le marxisme-léninisme, et sa stratégie immédiate consistera à protéger les acquis de la révolution démocratique populaire et à jeter les bases du socialisme. Le mouvement restera pacifique et agira dans la rue, au Parlement et devant les instances gouvernementales selon les besoins", stipule l’un des points de l’accord.
L'accord souligne que l'unification du mouvement communiste dans son ensemble est une nécessité historique pour atteindre les objectifs de la révolution socialiste. Les partis participants se sont engagés à préserver les acquis de la république fédérale démocratique, la souveraineté nationale, la bonne gouvernance, la justice sociale et la transformation socio-économique, tout en progressant vers le socialisme scientifique.
Selon l'accord, "une conférence d'unité nationale se tiendra le 5 novembre, au cours de laquelle le parti unifié sera officiellement annoncé, un manifeste et des statuts provisoires seront adoptés, et le comité central sera formé. Dans un délai de six mois, un congrès d'unité nationale finalisera la structure du parti".
Le nom du parti n'est pas encore définitif, mais il a été convenu que son symbole électoral serait l'étoile à cinq branches. Le fonctionnement du parti sera guidé par une direction collégiale et les principes du centralisme démocratique. Des groupes de travail seront mis en place à différents niveaux pour le compte rendu politique, la planification des programmes et la coordination organisationnelle.
Un grand absent, le Parti Communiste du Népal (Marxiste-Léniniste Unifié). Le CPN-UML tiendra son 11e Congrès national du 13 au 15 décembre.
La génération Z rejette toute modification de la constitution et toute restauration de la monarchie
Cette annonce d'unification intervient après le bouleversement politique au Népal suite au soulèvement de septembre et à la chute du gouvernement de KP Sharma Oli. Le nouveau gouvernement, dirigé par la Première ministre Sushila Karki, a convoqué des élections législatives anticipées pour le 5 mars prochain.
Ces élections sont une des revendications de la Génération Z. Les représentants du mouvement ont été associés aux discussions et un large consensus s'est dégagé lors des discussions tripartites en faveur de la tenue d'élections rapides.
Les représentants de la Génération Z souhaitent également voir des initiatives en matière de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et de bonne gestion des services.
Le Parti nationaliste démocratique (RPP) a exigé une révision de la constitution afin de restaurer la monarchie hindoue.
Les leaders de la génération Z ont rejeté cette idée : "Nous ne sommes pas favorables à une modification de la constitution. Le mouvement de la génération Z visait à changer les mentalités, pas la constitution".
