Sevil Sevimli laissée en prison : la mobilisation internationale doit redoubler !
Perspective communiste
Jules Rondeau
Secrétaire à l'international de l'UEC
La deuxième audience de la procédure contre l'étudiante franco-turque Sevil Sevimli, s'est tenue hier en Turquie. La demande de levée du contrôle judiciaire a été rejetée. Cela signifie qu'elle ne peut pas rentrer en France poursuivre ses études à Lyon et se retrouve bloquée en Turquie jusqu'à la prochaine audience de son procès qui a été fixée au 16 janvier prochain.
Etudiante franco-turque, partie un an étudier dans le cadre du programme Erasmus en Turquie, Sevil s'est retrouvée accusée de terrorisme par le pouvoir paranoïaque de Erdogan.
Les seuls preuves que la justice possèdent pour l'inculper sont sa participation à la manifestation du 1er mai (alors qu'elle est légale en Turquie), à des manifestations contre la libéralisation de l'enseignement supérieur turque, et le fait qu'elle possède des ouvrages de Karl Marx. Ses liens avec une organisation d'extrême-gauche suffiraient à prouver qu'elle est coupable.
Les étudiants communistes dénoncent le déni de justice de la part du gouvernement Erdogan.
Nous condamnons de la même manière le silence de la diplomatie française. En 2011, Claude Guéant avait signé des accords de coopération sur les questions sécurité avec le gouvernement turque contre les Kurdes. Et, le nouveau chef de la diplomatie ne revient pas sur ces accords et préfère le silence.
Nous appelons à amplifier la mobilisation pour obtenir la libération et la relaxe de Sevil Sevimli. D'ici la date de sa prochaine, la pression internationale doit redoubler
Etudiante franco-turque, partie un an étudier dans le cadre du programme Erasmus en Turquie, Sevil s'est retrouvée accusée de terrorisme par le pouvoir paranoïaque de Erdogan.
Les seuls preuves que la justice possèdent pour l'inculper sont sa participation à la manifestation du 1er mai (alors qu'elle est légale en Turquie), à des manifestations contre la libéralisation de l'enseignement supérieur turque, et le fait qu'elle possède des ouvrages de Karl Marx. Ses liens avec une organisation d'extrême-gauche suffiraient à prouver qu'elle est coupable.
Les étudiants communistes dénoncent le déni de justice de la part du gouvernement Erdogan.
Nous condamnons de la même manière le silence de la diplomatie française. En 2011, Claude Guéant avait signé des accords de coopération sur les questions sécurité avec le gouvernement turque contre les Kurdes. Et, le nouveau chef de la diplomatie ne revient pas sur ces accords et préfère le silence.
Nous appelons à amplifier la mobilisation pour obtenir la libération et la relaxe de Sevil Sevimli. D'ici la date de sa prochaine, la pression internationale doit redoubler
