Sevran : EELV se scinde et lâche Stéphane Gatignon pour le Front de Gauche
Perspective communiste
Stéphane Gatignon avait lâché le PCF en 2009, une fois sa gamelle bien remplie, pour rejoindre EELV. Mais pas de bol, une partie d'EELV ne souhaite plus de ce maire renégat
« MILITANTS D’EUROPE ECOLOGIE LES VERTS, NOUS NE SOUTENONS PLUS LE MAIRE DE SEVRAN »
Madame, Monsieur, Chers Sevranais,
Engagés dans la défense de l’écologie depuis de nombreuses années, nous avons aujourd’hui décidé de retirer notre soutien au Maire de Sevran. C’est une décision difficile, mûrement réfléchie, face au malaise qui s’est installé parmi les élus et les militants.
Comme beaucoup d’entre eux, nous ne nous reconnaissons pas dans les choix du Maire, son refus de porter les valeurs de l’écologie à Sevran, son mode de gestion et plus encore dans son style entièrement tourné vers sa promotion personnelle au détriment de la ville.
Une démocratie municipale bafouée
Depuis plusieurs années maintenant, le Maire décide seul, sans concertation avec sa majorité : pas de préparationdu conseil municipal, pas de véritables débats au sein du Bureau municipal, y compris sur les sujets d’importance comme le projet du Grand Paris, ou l’aménagement des 35 hectares de la butte Montceleux.
En vue des prochaines élections municipales, aucun travail sur le programme municipal, la composition de la liste du Maire gérée à coups de rumeurs (la moitié de la liste du Maire serait réservée pour le PS).
Une mauvaise gestion basée sur des « coups » médiatiques Nous assistons depuis quelques temps à une navigation à vue, au gré des « coups médiatiques » tous tournés vers la promotion personnelle du Maire, au détriment de l’image de la ville et de ses habitants : débat sur le cannabis, projet du grand stade de rugby, l’appel à l’armée dans les quartiers... et une grève de la faim, pour masquer la mauvaise gestion épinglée par la Cour des comptes dans son rapport de 2012.
La ville s’est enfoncée dans une sorte de déprime, avec une gestion qui n’est pas suffisamment tournée vers l’intérêt général, et des agents municipaux désabusés et démotivés.
Pour donner sa chance à Sevran,
nous nous engageons aux cotés de Clémentine Autain
Le mouvement Europe Écologie étouffé depuis le ralliement du Maire
Depuis son choix de rallier Europe Ecologie Les Verts en 2009 en cours de mandat, il n’y a plus eu de réunions publiques, ni de débats entre militants, en revanche un recrutement de nouveaux militants que personne n’a vu (adhésions groupées de Tamouls en 2010, à nouveau en vue du Congrès régional de 2013), le groupe du Maire siège toujours de manière séparée des élus écologistes au conseil municipal. Le Maire ne se présente même pas sous l’étiquette EELV dans les journaux municipaux, pas plus que dans son dernier tract.
Le combat personnel du Maire contre l’Agglomération Terres de France : un pur gâchis pour Sevran
La démission du Maire en 2010, la sortie de la majorité au sein de la Communauté d’Agglomération Terres de France décidée par le Maire l’a été en pure perte pour notre ville.
Cette même année, l’exigence du million pour Sevran a été une manoeuvre inutile qui a affaibli la gouvernance de la Communauté d’Agglomération et marginalisé l’influence de la ville de Sevran et de l’écologie politique dans l’action communautaire.
Il a préféré combattre notre agglomération plutôt que d’y défendre les intérêts de Sevran.
Pourtant les enjeux territoriaux sont considérables, de même que les besoins de notre ville, sacrifiés sur l’autel de règlements de comptes personnels.
Depuis plusieurs années maintenant, le Maire décide seul, sans concertation avec sa majorité : pas de préparationdu conseil municipal, pas de véritables débats au sein du Bureau municipal, y compris sur les sujets d’importance comme le projet du Grand Paris, ou l’aménagement des 35 hectares de la butte Montceleux.
En vue des prochaines élections municipales, aucun travail sur le programme municipal, la composition de la liste du Maire gérée à coups de rumeurs (la moitié de la liste du Maire serait réservée pour le PS).
Une mauvaise gestion basée sur des « coups » médiatiques Nous assistons depuis quelques temps à une navigation à vue, au gré des « coups médiatiques » tous tournés vers la promotion personnelle du Maire, au détriment de l’image de la ville et de ses habitants : débat sur le cannabis, projet du grand stade de rugby, l’appel à l’armée dans les quartiers... et une grève de la faim, pour masquer la mauvaise gestion épinglée par la Cour des comptes dans son rapport de 2012.
La ville s’est enfoncée dans une sorte de déprime, avec une gestion qui n’est pas suffisamment tournée vers l’intérêt général, et des agents municipaux désabusés et démotivés.
Pour donner sa chance à Sevran,
nous nous engageons aux cotés de Clémentine Autain
Le mouvement Europe Écologie étouffé depuis le ralliement du Maire
Depuis son choix de rallier Europe Ecologie Les Verts en 2009 en cours de mandat, il n’y a plus eu de réunions publiques, ni de débats entre militants, en revanche un recrutement de nouveaux militants que personne n’a vu (adhésions groupées de Tamouls en 2010, à nouveau en vue du Congrès régional de 2013), le groupe du Maire siège toujours de manière séparée des élus écologistes au conseil municipal. Le Maire ne se présente même pas sous l’étiquette EELV dans les journaux municipaux, pas plus que dans son dernier tract.
Le combat personnel du Maire contre l’Agglomération Terres de France : un pur gâchis pour Sevran
La démission du Maire en 2010, la sortie de la majorité au sein de la Communauté d’Agglomération Terres de France décidée par le Maire l’a été en pure perte pour notre ville.
Cette même année, l’exigence du million pour Sevran a été une manoeuvre inutile qui a affaibli la gouvernance de la Communauté d’Agglomération et marginalisé l’influence de la ville de Sevran et de l’écologie politique dans l’action communautaire.
Il a préféré combattre notre agglomération plutôt que d’y défendre les intérêts de Sevran.
Pourtant les enjeux territoriaux sont considérables, de même que les besoins de notre ville, sacrifiés sur l’autel de règlements de comptes personnels.