Situation en Ukraine : Les peuples veulent la paix, les oligarques, l’OTAN et l’UE jouent avec le feu ! (MJCF)
Perspective communiste
Communiqué du Mouvement des jeunes communistes (MJCF)
Le Mouvement des Jeunes Communistes de France observe avec inquiétude la situation qui se dégrade de jour en jour. Dès les premiers instants de la crise nous avons pris position pour la fin de la déstabilisation du pays aux côtés du peuple ukrainien, de nos camarades communistes ukrainiens et de notre organisation internationale la FMJD.
Le conflit, qui a déjà fait près de 10 000 morts civils comme militaires, atteint aujourd’hui son paroxysme, si bien qu’une guerre totale est prête à arriver et que la voie de la participation semble de plus en plus s’enraciner.
Nous apprenons désormais qu'après avoir coupé les pensions et les salaires des fonctionnaires des régions de l'est de l'Ukraine, un mur au cœur même de ce pays est construit par les autorités de Kiev.
Le nationalisme dans la région ne fait que grandir. Il est peu de dire que l’Union européenne n’a pas été un facteur de paix dans la région. Bien au contraire, elle s’est fait le relai des aspirations des Etats-Unis de l’OTAN, soutenant un pouvoir sectaire, ultralibéral, sans une minute se questionner sur l’existence et l’influence des groupes néo-nazis dans la région. Car si tôt le pouvoir de Kiev pris, par ce qui s’apparente à un coup d’Etat, ce sont avant tout des programmes d’ajustement structurels, l’austérité qui s’est appliquée via le FMI et dont la première mesure a été l’interdiction de la subvention du Gaz.
Pire, lors des dernières élections la moitié du peuple du pays a été empêchée de s’exprimer et les services publics sont désormais arrêtés par le pouvoir central. Avec nos camarades communistes ukrainiens nous refusons de rentrer dans un dilemme entre « pro-occidentaux » et russes, le pouvoir du Président Vladimir Poutine continuant d’être animé par des visées expansionnistes.
Notons enfin que depuis des mois, les conditions d'un cessez-le-feu, accepté par l'ensemble des parties, le 5 septembre à Minsk sous l'égide de la Russie et de l'OSCE, n'ont pas été respectées plongeant le pays dans la guerre civile.
Les revendications dignes, anti-corruption et pour la justice sociale qui ont été les déclencheur du mouvement de contestation initial ont vite été balayées et détournées.
Une fois de plus c’est le peuple c’est ses aspirations qui sont oubliées dans ce conflit au profit des luttes d’influences entre puissances économiques. Jamais l’impérialisme, d’où qu’il vienne, ne sera facteur de paix. C’est aux peuples et aux forces pacifistes de s’exprimer afin de les sortir de l’étau criminel dans lequel les oligarques les enserrent aujourd’hui.
Nous affirmons toute notre solidarité avec le peuple ukrainien et reprenons les propositions immédiates du PCF et du KPU pour une sortie de crise :
1/ la création d'une force d'interposition formée par l'OSCE (dont la Russie est membre) qui serait déployée dans le Donbass principalement dans la zone de Donetsk et Lugansk pour geler les combats et établir une ligne de cessez-le-feu suite aux accords de Minsk ;
2/Le retour à une négociation à Minsk entre les parties en conflit sous l'égide de la Russie et de l'OSCE ;
3/Le déploiement d'une aide humanitaire d'urgence via le CICR
Le conflit, qui a déjà fait près de 10 000 morts civils comme militaires, atteint aujourd’hui son paroxysme, si bien qu’une guerre totale est prête à arriver et que la voie de la participation semble de plus en plus s’enraciner.
Nous apprenons désormais qu'après avoir coupé les pensions et les salaires des fonctionnaires des régions de l'est de l'Ukraine, un mur au cœur même de ce pays est construit par les autorités de Kiev.
Le nationalisme dans la région ne fait que grandir. Il est peu de dire que l’Union européenne n’a pas été un facteur de paix dans la région. Bien au contraire, elle s’est fait le relai des aspirations des Etats-Unis de l’OTAN, soutenant un pouvoir sectaire, ultralibéral, sans une minute se questionner sur l’existence et l’influence des groupes néo-nazis dans la région. Car si tôt le pouvoir de Kiev pris, par ce qui s’apparente à un coup d’Etat, ce sont avant tout des programmes d’ajustement structurels, l’austérité qui s’est appliquée via le FMI et dont la première mesure a été l’interdiction de la subvention du Gaz.
Pire, lors des dernières élections la moitié du peuple du pays a été empêchée de s’exprimer et les services publics sont désormais arrêtés par le pouvoir central. Avec nos camarades communistes ukrainiens nous refusons de rentrer dans un dilemme entre « pro-occidentaux » et russes, le pouvoir du Président Vladimir Poutine continuant d’être animé par des visées expansionnistes.
Notons enfin que depuis des mois, les conditions d'un cessez-le-feu, accepté par l'ensemble des parties, le 5 septembre à Minsk sous l'égide de la Russie et de l'OSCE, n'ont pas été respectées plongeant le pays dans la guerre civile.
Les revendications dignes, anti-corruption et pour la justice sociale qui ont été les déclencheur du mouvement de contestation initial ont vite été balayées et détournées.
Une fois de plus c’est le peuple c’est ses aspirations qui sont oubliées dans ce conflit au profit des luttes d’influences entre puissances économiques. Jamais l’impérialisme, d’où qu’il vienne, ne sera facteur de paix. C’est aux peuples et aux forces pacifistes de s’exprimer afin de les sortir de l’étau criminel dans lequel les oligarques les enserrent aujourd’hui.
Nous affirmons toute notre solidarité avec le peuple ukrainien et reprenons les propositions immédiates du PCF et du KPU pour une sortie de crise :
1/ la création d'une force d'interposition formée par l'OSCE (dont la Russie est membre) qui serait déployée dans le Donbass principalement dans la zone de Donetsk et Lugansk pour geler les combats et établir une ligne de cessez-le-feu suite aux accords de Minsk ;
2/Le retour à une négociation à Minsk entre les parties en conflit sous l'égide de la Russie et de l'OSCE ;
3/Le déploiement d'une aide humanitaire d'urgence via le CICR