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Situation normale au Bélarus, l'opposition nationaliste et ultralibérale échoue à bloquer l'économie du pays

Perspective communiste

Les lauréats du prix Sakharov ont échoué à bloquer la Biélorussie aujourd'hui.

Les mobilisations étudiantes sont en dessous de ce qui avait été espéré et les entreprises n'ont connu pas de grandes perturbations. Les promesses de privatisations et de destruction de l'état social ne doivent plus trouver d'échos dans le pays.

Article et traduction Nico Maury

"Malgré de nombreux appels à la grève, aujourd'hui, le processus éducatif dans tous les établissements d'enseignement du pays se déroule normalement", déclare le ministre de l'Education, Igor Karpenko (membre du Parti Communiste du Belarus) à l'agence de presse BelTA.

Le ministre dénonce une poignée d'agitateurs venu perturber les cours. Il souligne que "toute personne a une position, mais l'imposer de manière agressive sur les autres, et plus encore dans les établissements d'enseignement, est inacceptable. Un comportement agressif envers les enseignants et le personnel des universités, ainsi que les tentatives de déstabilisation de la situation dans les établissements d'enseignement constituent une violation flagrante des règlements et la législation."

Le flop total de l'opposition dans les usines et auprès de la classe ouvrière.

Svetlana Tikhanovskaïa et son comité d'opposition appelait à la grève générale au Bélarus pour forcer Loukachenko à la démission. Sauf que la classe ouvrière n'a pas répondu présente. Probablement que les rêves de privatisations et de destruction de l'état social ne trouvent plus d'échos dans la population.

La situation est plus que normale selon l'agence de presse publique BelTA. Même à l'usine de Grodno Azot (la plus grande entreprise du pays) la production est normale. Le piquet d'une centaine de personnes (extérieure à l'usine) n'a pas pu empêcher les travailleurs-travailleuses d'accéder au site.

Idem du côté de l'usine de tracteurs de Minsk (Minsk Tractor Works).

"10, 15, 20 personnes se rassemblent, des photographies spéciales sont prises et jetées sur les réseaux pour dire que l'usine ne fonctionne pas, protestent, ne remplit pas ses obligations" explique le ministre de l'industrie Petr Parkhomchik.

Quelques troubles ont été signalés (pneus en feu sur l'autoroute M1 et P66), mais sans grandes incidences pour la vie du pays.


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