Suppressions d'emplois chez PSA : un "séisme" pour Bernard Thibault
Perspective communiste
Plusieurs responsables politiques et syndicaux ont fait part de leur émoi, jeudi 12 juillet, après l'annonce par le groupe PSA Peugeot de l'arrêt de la production dans son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2014 et de la suppression de 8 000 emplois en France
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a ainsi estimé que cette annonce constituait un "séisme". "Je rappelle qu'il y a un an, nos représentants avaient déjà donné cette information. Sans doute que le contexte électoral ne se prêtait pas à la confirmation de ce séisme", a-t-il déclaré sur France Inter.
Selon lui, il faut multiplier par trois ou quatre le nombre de suppressions de postes annoncé par PSA pour mesurer l'impact en termes d'emplois, en comptant les intérimaires, les sous-traitants et les emplois induits. "Ça illustre la nécessité de prendre des dispositions d'urgence face à ces restructurations, ces plans de licenciements. "
"Je regrette qu'à la conférence [sociale], il n'y ait pas eu dans les conclusions du premier ministre de mesure pour faire face à cette urgence", a-t-il ajouté. "Il y a une série d'initiatives à prendre et qui dépend des pouvoirs publics pour empêcher d'être uniquement spectateur de ce que décident des firmes comme PSA."
Selon lui, il faut multiplier par trois ou quatre le nombre de suppressions de postes annoncé par PSA pour mesurer l'impact en termes d'emplois, en comptant les intérimaires, les sous-traitants et les emplois induits. "Ça illustre la nécessité de prendre des dispositions d'urgence face à ces restructurations, ces plans de licenciements. "
"Je regrette qu'à la conférence [sociale], il n'y ait pas eu dans les conclusions du premier ministre de mesure pour faire face à cette urgence", a-t-il ajouté. "Il y a une série d'initiatives à prendre et qui dépend des pouvoirs publics pour empêcher d'être uniquement spectateur de ce que décident des firmes comme PSA."