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Sur les émeutes au Brésil : Il faut changer le système ! (PCB)

Perspective communiste

Déclaration du Parti Communiste Brésilien (Partido Comunista Brasileiro) - traduction Nico Maury

Le PCB (Parti communiste brésilien) accueille et participe vigoureusement au mouvements et aux manifestations à São Paulo contre la hausse des tarifs d'autobus urbains.

Le PCB condamne la violence policière stupide et répétée contre les manifestants à Rio de Janeiro, Porto Alegre, Brasilia, Belo Horizonte et dans les villes brésiliennes, quelque soit le parti politique du gouverneur ou du maire. À la défense des institutions bourgeoises, il y a la répression plus ou moins «démocratique».

Notez que cette violence est exactement la même dans tous les pays capitalistes, où les gens se dressent contre les tribunaux et l'état fasciste pour être respecté. Les mêmes uniformes de gladiateurs, les mêmes armes cyniquement appelées "non-létales": des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et du poivre.

Au Brésil, le fascisme de l'état est croissant avec les choix politiques du gouvernement pour éviter la crise du capitalisme et en instaurant plus le capitalisme. Il faut beaucoup de répression pour approfondir la privatisation de notre pétrole, des ports, des aéroports, des routes, pour expulser les Indiens de leurs terres, pour des droits «flexibles», pour adopter un code forestier favorable à l'agro-industrie, pour soulager et favoriser capital.

Dans notre pays, l'explosion populaire apparaît, alors que les illusions, semées il y a 10 ans par un gouvernement qui se dit "à gauche", montre que la principale préoccupation de ces derniers est de sauver le capitalisme brésilien.

Ici, l'état fasciste c'est développé que le pays accueille «en paix», le nouveau pape et les mégas Coupe des Confédérations et du Monde de football, et les Jeux Olympiques.

Il est évident que l'augmentation des tarifs est seulement une étincelle à un mouvement qui se développe et qui a des racines systémiques dans l'insatisfaction, comme pour la place Taksim en Turquie. Mais à l'origine de la colère il y a le démantèlement de la santé et de l'éducation, les privatisations, la brutalité policière, la corruption, l'injuste redistribution des revenus, l'inflation, la précarité, le manque de perspectives pour la majorité des jeunes et surtout le sentiment de trahison et d'imposture du gouvernement et de la démocratie bourgeoise.

Il est libre de huer le Président à l'ouverture de la Coupe des Confédérations et de faire émerger de nouvelles et vigoureuses manifestations pour protester. Traiter le football comme un sport populaire au Brésil alors que le gouvernement capitaliste favorise, à travers un ministre des Sports qui se dit «communiste» (Aldo Rebelo du PCdoB), la privatisation des stades et de sa propre équipe nationale (parrainé par un banque et une usine de boissons), fait du football un produit de luxe.

Mais il est important d'attirer l'attention sur les racines des problèmes qui nous mettent en colère, les justes causes. A bas le capitalisme, A bas l'injustice, fin de l'exclusion. Le cœur de la lutte doit être dirigée contre le capitalisme et pour une société socialiste.


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