TOTAL : la détermination des salariés a payé !
Nicolas Maury
Les salariés des raffineries de Total en France, réunis mercredi en assemblées générales, ont décidé de suspendre leur grève illimitée entamée la semaine dernière. A la raffinerie des Flandres, le mouvement se poursuit dans l'attente du comité d'entreprise du 8 mars
Mercredi après-midi, la grève a été suspendue successivement à La Mède, (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône), Donges (Loire-Atlantique), Grandpuits (Seine-et-Marne) et Gonfreville (Seine-Maritime), selon des délégués syndicaux CGT, FO et CFDT.
Les salariés de ces cinq raffineries s'étaient mis en grève le 17 février, en solidarité avec ceux de la raffinerie des Flandres, située à Mardick (Nord) près de Dunkerque, à l'arrêt depuis septembre, menacée de fermeture, et où la grève dure depuis le 12 janvier.
"On a décidé de suspendre le mouvement suite aux avancées obtenues mardi soir lors des négociations. Nous avons fait la démonstration au gouvernement et à la direction que les salariés du pétrole étaient solidaires", a déclaré mercredi à l'Associated Press, Fabien Prive-Saint-Lanne, délégué CGT de la raffinerie de Donges.
"Si les engagements pris n'étaient pas tenus, nous n'hésiterions pas à reprendre la grève", a-t-il prévenu.
Les salariés de ces cinq raffineries s'étaient mis en grève le 17 février, en solidarité avec ceux de la raffinerie des Flandres, située à Mardick (Nord) près de Dunkerque, à l'arrêt depuis septembre, menacée de fermeture, et où la grève dure depuis le 12 janvier.
"On a décidé de suspendre le mouvement suite aux avancées obtenues mardi soir lors des négociations. Nous avons fait la démonstration au gouvernement et à la direction que les salariés du pétrole étaient solidaires", a déclaré mercredi à l'Associated Press, Fabien Prive-Saint-Lanne, délégué CGT de la raffinerie de Donges.
"Si les engagements pris n'étaient pas tenus, nous n'hésiterions pas à reprendre la grève", a-t-il prévenu.
La CGT considère que des avancées significatives obtenues par la mobilisation des salariés crée les conditions d'une suspension", a déclaré à la presse Charles Foulard, coordinateur de la CGT pour le groupe Total. De même, FO appelle à la suspension du mouvement, a indiqué son négociateur, Claude Maghue. La direction et les syndicats, après neuf heures de négociations, sont arrivés à un "relevé de conclusions" qui "sera soumis à la signature des organisations syndicales".
Le responsable SUD Chimie du site des Flandres, Philippe Wullens, a en revanche appelé, mardi, à maintenir le mouvement de grève dans l'usine de Dunkerque jusqu'au 8 mars, date du prochain comité central d'entreprise où sera abordé l'avenir du site.
Selon les communiqués de presse des organisations syndicales.
Je vous transmets, pour information, la question d'Alain Bocquet député communiste du Nord qui a interpellé le gouvernement sur ce conflit lors de la séance des questions du 17 février.
Ce conflit donne toute leur pertinence aux nombreuses propositions de loi déposées par les députés communistes au fil des législatures visant à proscrire les licenciements boursiers et à créer une restitution sociale pour les actionnaires d'une entreprise prospère qui licencient. A titre d'exemple, je vous transmets l'une des plus récentes : la proposition de loi n°425 déposée le 21/11/2007 par les députés communistes et qui vise à lutter contre les délocalisation et favoriser l'emploi. Une économie au service de l'homme et une plus juste répartition des richesses créées par le travail, telles sont les orientations qui déterminent cette proposition de loi.
Le responsable SUD Chimie du site des Flandres, Philippe Wullens, a en revanche appelé, mardi, à maintenir le mouvement de grève dans l'usine de Dunkerque jusqu'au 8 mars, date du prochain comité central d'entreprise où sera abordé l'avenir du site.
Selon les communiqués de presse des organisations syndicales.
Je vous transmets, pour information, la question d'Alain Bocquet député communiste du Nord qui a interpellé le gouvernement sur ce conflit lors de la séance des questions du 17 février.
Ce conflit donne toute leur pertinence aux nombreuses propositions de loi déposées par les députés communistes au fil des législatures visant à proscrire les licenciements boursiers et à créer une restitution sociale pour les actionnaires d'une entreprise prospère qui licencient. A titre d'exemple, je vous transmets l'une des plus récentes : la proposition de loi n°425 déposée le 21/11/2007 par les députés communistes et qui vise à lutter contre les délocalisation et favoriser l'emploi. Une économie au service de l'homme et une plus juste répartition des richesses créées par le travail, telles sont les orientations qui déterminent cette proposition de loi.
