Perspective communiste
Agressions physiques, commandos, appel au meurtre, dégradations, Manuel Valls, etc. Bienvenue chez les unionistes en Catalogne. Mercredi le parti unioniste "Ciudadanos" d'Albert Rivera et Ines Arrimadas ont tenté de marquer l'opinion publique avec de multiples manifestations. Résultats : Des violences symboliques comme physiques - article et traduction Nico Maury
"La résistance espagnole commence à nettoyer Girona, la ville de Puigdemont"
Tout à commencé à Girona où un commando fort de 80 personnes, cagoulées, armées de couteaux, ont retiré les symboles de l'indépendantisme (Llaços groc - lacet/ruban jaune, symbole des prisonniers politiques) dans les rues de la ville. Si aujourd'hui ces symboles ont été remis en place, le geste marque les esprits et peu s'assimilé aux commandos du KuKluxKlan qui mènent des ratonnades contre les noir.e.s, les communistes, les LGBT+, et tous ce qui ne correspond pas à leur idéal.
Ces personnes clament tranquillement que "la résistance espagnole commence à nettoyer Girona, la ville de Puigdemont", saluant les "héroïnes et héros espagnols, prêts à libérer la Catalogne".
Directo #Cabrera ( Barcelona ). Las heroínas y héroes españoles, listos para liberar Cataluña. Limpiaron lazos amarillos, Estrelladas; et. pic.twitter.com/YpLirGiSks
— Las Voces del Pueblo 🇪🇸 (@lasvocesdelpue) 28 août 2018
Directo #Cabrera (Barcelona). Las brigadas de limpieza de lazos amarillos y resto de propaganda separatistas, preparadas para liberar Cataluña del independentismo pic.twitter.com/KJ1OyyetE9
— Las Voces del Pueblo 🇪🇸 (@lasvocesdelpue) 28 août 2018
Pero, ¿pleno mes de agosto y salen disfrazados de noche a quitar lazos como los liquidadores soviéticos de Chernobyl? Están mucho peor de lo que yo creía: pic.twitter.com/ygs4Ns3BCM
— Bernat Castro 🦊 (@Bernat_Castro) 29 août 2018
Le parti unioniste (en perte de vitesse dans les sondages) a organisé une manifestation à Barcelone, au parc de la Ciutadella, qui devait permettre de dénoncer l'agression d'une personne par des indépendantistes (ce que l'enquête de police a rejeté). Mais avant cela, la presse fut convoquée pour filmer Albert Rivera et Ines Arrimadas arracher des Llaços groc.
Parlant aux journalistes, Rivera déclare qu'il veut "nettoyer l'espace public des symboles idéologiques" et agir face à l'inaction du gouvernement espagnol et a averti qu'il continuera jusqu'à ce que le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, réagisse.
5 minutes plus tard, les Llaços groc étaient remis à leurs places !
Només 5 minuts després... més llaços grocs! Molt bé Alella! pic.twitter.com/Motk77JDmU
— Gerard Sesé (@gerardsese) 29 août 2018
Finalement la manifestation a rassemblée un petit millier de personne au Parc de la Ciutadella. Les cris habituels de "Viva España! ", "La Catalogne c'est l'Espagne" et "Puigdemont en prison" étaient clamés, mais cette fois, la police catalane (Mossos) étaient visés par des slogans hostiles comme "la police d'ici ne nous représentent pas!", "ici, c'est la Guardia Civil!"
Mais cette manifestation restera marquée par deux choses :
1- La présence de l'extrême droite (Génération identitaire)
Generación Identitaria, moviment europeu d’extrema dreta, a la concentració de la Ciutadella @elnacionalcat https://t.co/KH2Hz40ire pic.twitter.com/oYen56OtvS
— Nicolas Tomás (@nicolastomas) 29 août 2018
2- L'agression d'un journaliste de TV-Madrid
Les journalistes de la Sexta et le TV3 avait déjà été prévenu qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Mais pour le cameraman de TV-Madrid la rencontre avec les unionistes laissera un drôle de souvenir. Le motif de l'agression : il portait du jaune sur son Tshirt (un losange jaune avec une croix noire) et ces débiles profonds l'on attaqué.
Spanish nationalists gathering in #Barcelona attack a camera operator from Madrid-TV thinking that he was a journalist from #Catalonia's TV.
— David d'Enterria #JoSócCDR (@denterd) 29 août 2018
Enough #RogueSpain violence in #Catalonia! Europe open your eyes.pic.twitter.com/wozNbDSFQ3
"Paradoxalement, c'était un rassemblement pour protester contre un agression" déclare le journaliste victime des unionistes.
Manuel Valls est porté, soutenu, par ces gens là.