« Train de la relance » : Fillon au service minimum
Nicolas Maury
Communiqué du Parti Communiste Français
Aux participants de l’immense journée de mobilisation professionnelle du 29 janvier, le Premier ministre oppose une fin de non-recevoir en se contentant d’une vague invitation « à se serrer les coudes ». Les 2,5 millions de manifestants apprécieront.
Oubliées les revendications de hausses de salaire, de défense de l’emploi, du pouvoir d’achat ou encore de défense du service public, réformes indispensables pour permettre le redémarrage d’une économie désormais entrée en récession. Le Premier ministre écarte d’emblée ces propositions et choisit de « garder le cap ». Pour François Fillon, le train de la relance, c’est le service minimum.