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Traité européen: les députés Front de gauche dénoncent des pressions "inacceptables" de la part du gouvernement

Perspective communiste

A quelques heures du vote de l'Assemblée nationale sur la ratification du traité budgétaire européen (TSCG), les députés Front de gauche ont dénoncé mardi des pressions "inacceptables" exercées selon eux par le gouvernement sur des parlementaires de gauche afin de les convaincre de voter "oui" au texte

"Si véritablement ce traité ne posait pas de problèmes de souveraineté, si ce traité devait être efficace pour le redressement de l'Europe, on n'en serait pas à faire pression sur les députés", a commenté le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, à l'issue d'une réunion du groupe GDR (gauche démocrate et républicaine).

"Et, effectivement, des députés de gauche de différentes sensibilités subissent depuis plusieurs jours des pressions que je qualifierais d'inacceptables", a-t-il poursuivi, y voyant "la démonstration que ce traité est mauvais".

Selon l'élu communiste, "les députés doivent prendre leur décision de vote en toute indépendance" sur ce texte. Le groupe GDR, lui, se prononcera unanimement contre lors du vote en séance de l'après-midi.

Au-delà des divisions que suscitent le TSCG au sein de la majorité, "le pire c'est que ce traité va être voté avec les voix de droite", a déploré M. Chassaigne. "Le fait même qu'il y ait cet engouement extraordinaire des parlementaires de droite pour ce traité, ça montre bien quel est son contenu".


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