Prenant exemple sur les hors-la-loi de Plan de campagne, la droite essaye d’imposer à tous une régression de civilisation : le retour du travail du dimanche. Travailler plus pendant la semaine, travailler plus pendant le week-end, travailler plus pendant la retraite, travailler plus pendant la maladie.

Travailler plus, comme horizon indépassable de la vie. En utilisant la précarité et la dureté de l’existence, elle entend accroître encore la pression sur les salariés. Elle leur accorde une faveur : ils pourront essayer de négocier pour gagner un peu plus lorsqu’ils travaillent le dimanche.

On essaye de nous faire vivre dans une course effrénée où le sens de la vie serait de "travailler pour consommer". Nous ne voulons pas que de plus en plus d’hommes et de femmes travaillent le dimanche. Le dimanche, on peut se retrouver, se rencontrer, vivre ensemble, se détendre, se cultiver. Préservons cet espace d’humanité où le bruit de la semaine s’atténue. Nous savons vivre sans aller dans les magasins le dimanche.

Par ailleurs, en travaillant normalement, on a droit à un vrai salaire.

Et faire jouer des vases communicants ne conduira pas à rendre le commerce plus florissant. On cache avec ce débat piégé que beaucoup viennent dans les magasins, notamment le dimanche, regarder ce qu’ils ne peuvent pas acheter.

Ce que nous proposons n’est pas un idéal chimérique mais la vraie modernité, possible et nécessaire.

Nous vous invitons demain à 10h30 sur le rond point central de Plan de campagne pour une initiative symbolique et visuelle, en présence de Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13 et Isabelle Pasquet, sénatrice, oratrice du groupe communiste sur le projet de loi.