Trois jours de guerre en Libye c'est le coût d'une école !
Nicolas Maury
Commentaires (1)
1.
chb
le 27/06/2011 14:00
Et la prochaine, ce serait le soutien aux rebelles en Syrie, si on écoutait l'Huma...
Quelle triste ironie, cette juxtaposition dans une même page de l’Humanité Dimanche du 23 juin, d’un article éreintant Bachar l’hypocrite, et d’un autre qui dénonce l’hypocrisie de l’OTAN en Libye ! Deux poids, deux mesures ?
Il me semble que, depuis le début des troubles là-bas, le journal des communistes néglige le jeu des puissances occidentales en Syrie, alors que notamment l’administration américaine affiche sa volonté de (dé)stabiliser ce pays depuis longtemps décrit comme « voyou ». C’est le b-a, ba de l’impérialisme, non ?
Comme Kadhafi, Bachar al Assad a été cajolé par Sarkozy, alors VRP d’une Union méditerranéenne. Comme chez Kadhafi, l’armée est un élément fort du pouvoir, mais n’est pas contrôlée par l’occident. Comme chez Kadhafi, le développement social indéniable de la société syrienne dérange le capitalisme, à un moment où celui-ci, affolé, serre la vis à tous les peuples. Comme chez Kadhafi, la destruction d’un pays indépendant arrive par l’instrumentalisation de l’islam et de la mosaïque ethnique. Comme chez Kadhafi, la mise au pas des « Arabes », préparée par de très actifs services secrets, aiderait à mettre la main sur plus de fric et de pétrole, et à conforter la folie meurtrière du gouvernement israélien.
L’intervention humanitaire et démocratique montrant partout ses limites, tant en termes de respect des peuples que « d’efficacité » sur le terrain, à quoi sert de renforcer l’animosité à l’égard de Bachar ? Souhaitons en tout cas que l’Humanité, qui dénonce courageusement l’aventure belliqueuse en Libye, ne favorise pas une prochaine attaque contre l’Iran, via l’étape syrienne.
Quelle triste ironie, cette juxtaposition dans une même page de l’Humanité Dimanche du 23 juin, d’un article éreintant Bachar l’hypocrite, et d’un autre qui dénonce l’hypocrisie de l’OTAN en Libye ! Deux poids, deux mesures ?
Il me semble que, depuis le début des troubles là-bas, le journal des communistes néglige le jeu des puissances occidentales en Syrie, alors que notamment l’administration américaine affiche sa volonté de (dé)stabiliser ce pays depuis longtemps décrit comme « voyou ». C’est le b-a, ba de l’impérialisme, non ?
Comme Kadhafi, Bachar al Assad a été cajolé par Sarkozy, alors VRP d’une Union méditerranéenne. Comme chez Kadhafi, l’armée est un élément fort du pouvoir, mais n’est pas contrôlée par l’occident. Comme chez Kadhafi, le développement social indéniable de la société syrienne dérange le capitalisme, à un moment où celui-ci, affolé, serre la vis à tous les peuples. Comme chez Kadhafi, la destruction d’un pays indépendant arrive par l’instrumentalisation de l’islam et de la mosaïque ethnique. Comme chez Kadhafi, la mise au pas des « Arabes », préparée par de très actifs services secrets, aiderait à mettre la main sur plus de fric et de pétrole, et à conforter la folie meurtrière du gouvernement israélien.
L’intervention humanitaire et démocratique montrant partout ses limites, tant en termes de respect des peuples que « d’efficacité » sur le terrain, à quoi sert de renforcer l’animosité à l’égard de Bachar ? Souhaitons en tout cas que l’Humanité, qui dénonce courageusement l’aventure belliqueuse en Libye, ne favorise pas une prochaine attaque contre l’Iran, via l’étape syrienne.
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