Selon le commandant en chef de l’Otan, des colonnes d’équipement, des chars, des systèmes d’artillerie et de défense antiaérienne, ainsi que des troupes de combat russes ont été détectés en train de franchir la frontière ukrainienne ces deux derniers jours, pour se déployer sur les territoires des Républiques populaires de Donetsk et Lugansk. Les autorités ukrainiennes ont déclaré observer leurs mouvements et se préparer au combat.

Depuis quelques jours la tension est à son comble dans le Donbass, la fausse trêve de la junte fasciste de Kiev vient de voler en éclat. Pour justifier la reprise des hostilités contre les Républiques populaires de Donetsk et Lugansk, les autorités de Kiev et de l'OTAN accusent la Russie. Mais voilà, Boris Litvinov, Président du Soviet suprême de la DNR et Premier secrétaire du parti communiste (KPDNR) répond tranquillement aux accusations de l'OTAN et de Kiev dans une interview donnée pour la chaîne de télévision russe NTV.

Du matériel abandonné par une armée en déroute

Boris Litvinov explique dans cette interview que "Donetsk est intensivement bombardée. à cet égard il a été décidé un redéploiement des forces armées". Selon le leader communiste la milice dispose d'une grande quantité de matériel militaire, un butin obtenu après le départ des forces de sécurité ukrainiens qui étaient encerclées dans la région.

"Quand l'armée ukrainienne a quitté les "chaudrons" (zone d'encerclement - ndlr), ils ont abandonnés beaucoup de matériels. Nous les avons gardé comme trophées. Tous les véhicules datent de l'ère soviétique".

Dans une autre interview pour la Rossiyskaya Gazeta, Boris Litvinov accuse le "Parti de la guerre" (la junte fasciste de Kiev - ndlr) de mener des bombardements contre les populations civiles et de mener une guerre humanitaire contre les habitants des territoires de la DNR,

Pressions financières et psychologiques contre les populations

"Kiev a déclaré la cessation de tous les paiements des pensions, des allocations, les retraités et les bénéficiaires de prestations sont donc concernés par ces actions. Ils recevront de nouveau leurs pensions lorsque qu'ils se soumettront à Kiev. Ces déclarations ne sont pas accidentelles".

"D'une part, il y a des bombardements, de l'autre une pression financière et psychologique. En fait, ils veulent forcer le peuple à la révolte." déclare le communiste Boris Litvinov. "Je peux le sentir à travers les appels téléphoniques de la "hot-line" du Soviet suprême de la DNR. Certaines personnes sont désespérées, même si il s'agit d'une petite minorité la situation est grave."