Turquie : Du miel pour convaincre les turcs des bienfaits du communisme
Perspective communiste
Fatih Mehmet Maçoğlu est le seul maire communiste de Turquie, élu sous l'étiquette du TKP (qui a scissionné en 2014) à Ovacık en 2014 (6900 habitants). Il veut attirer les turcs à la cause du communisme en vendant du miel - article et traduction Nico Maury
Pour Fatih Mehmet Maçoğlu, un accord a été conclus entre sa municipalité et plus de 40 apiculteurs locaux appartenant à l'Association des Apiculteurs de Tunceli. Son but est de produire du miel biologique pour être distribué à travers la Turquie, principalement çà travers une vente en ligne.
Pour le maire communiste il y a aussi un autre objectif : "Ceux qui achètent ce miel communiste auront le bon goût d'un miel de qualité" déclare Fatih Maçoğlu, à l'Agence des Nouvelles de Dogan. "Ils auront un avant goût de ce que nous sommes et deviendront communistes."
Un maire communiste très engagé pour les habitants
Ovacik est situé dans une province à majorité Alevi de Tunceli. Son travail est salué par la population locale, après avoir développé des projets d'infrastructures et de soutien à l'agriculture locale. Il a installé des assemblées locales pour les différents groupes ethniques, religieux et de genre. Il reste un homme modeste (refusant par exemple l'utilisation de certains privilèges attachés à la fonction de maire) et est directement impliqué dans les projets locaux.
Il a monté une entreprise pour cultiver les terres appartenant à l'État, et a lancer la production de haricots et de pois chiches. "Tous ceux qui ont acheté nos petits pois et nos pois chiches, ont achetés des pois et des pois chiches communistes"." Et à partir de maintenant au tour du miel communiste d'entrer en Turquie".
La peur du communisme et la réalité construite par Maçoğlu
Lors de l'élection de Maçoğlu, beaucoup de personnes se sont inquiétées de voir passer cette ville sous contrôle des communistes, mais les efforts du maire ont réussi à gagner le cœur des gens.
"Je pense que dans un premier temps les gens étaient curieux de savoir a quoi ressemble un communiste. Nous avions ce que nous appelons du "tourisme politique", les gens venaient en ville pour vérifier si nous étions des monstres" explique t-il.
"Je pense que pour la plupart d'entres-eux cette visite fut très positive. Bien sûr, nous nous souvenons toujours que nous venons d'une tradition de héros socialistes et communistes. Ce n'est pas facile d'être "de gauche" en politique, encore moins d'être communiste, mais les perceptions changent avec les services positifs que nous donnons à toutes les personnes".
Pour le maire communiste il y a aussi un autre objectif : "Ceux qui achètent ce miel communiste auront le bon goût d'un miel de qualité" déclare Fatih Maçoğlu, à l'Agence des Nouvelles de Dogan. "Ils auront un avant goût de ce que nous sommes et deviendront communistes."
Un maire communiste très engagé pour les habitants
Ovacik est situé dans une province à majorité Alevi de Tunceli. Son travail est salué par la population locale, après avoir développé des projets d'infrastructures et de soutien à l'agriculture locale. Il a installé des assemblées locales pour les différents groupes ethniques, religieux et de genre. Il reste un homme modeste (refusant par exemple l'utilisation de certains privilèges attachés à la fonction de maire) et est directement impliqué dans les projets locaux.
Il a monté une entreprise pour cultiver les terres appartenant à l'État, et a lancer la production de haricots et de pois chiches. "Tous ceux qui ont acheté nos petits pois et nos pois chiches, ont achetés des pois et des pois chiches communistes"." Et à partir de maintenant au tour du miel communiste d'entrer en Turquie".
La peur du communisme et la réalité construite par Maçoğlu
Lors de l'élection de Maçoğlu, beaucoup de personnes se sont inquiétées de voir passer cette ville sous contrôle des communistes, mais les efforts du maire ont réussi à gagner le cœur des gens.
"Je pense que dans un premier temps les gens étaient curieux de savoir a quoi ressemble un communiste. Nous avions ce que nous appelons du "tourisme politique", les gens venaient en ville pour vérifier si nous étions des monstres" explique t-il.
"Je pense que pour la plupart d'entres-eux cette visite fut très positive. Bien sûr, nous nous souvenons toujours que nous venons d'une tradition de héros socialistes et communistes. Ce n'est pas facile d'être "de gauche" en politique, encore moins d'être communiste, mais les perceptions changent avec les services positifs que nous donnons à toutes les personnes".