UMP : Lycéens manipulées ? "La droite a raison d'avoir peur"
Nicolas Maury
90.000 lycéens dans les manifestations, 800 lycées bloqués ou mobilisé, ce n'est que le début !
Le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau, est revenu mercredi sur les accusations de manipulation de la jeunesse lancées par l'UMP contre la gauche, en estimant que "la droite a bien raison d'avoir peur des jeunes dans la rue" contre la réforme des retraites. "Il n'est au pouvoir de personne dans ce pays, ni hier ni aujourd'hui, d'appuyer sur un bouton pour faire descendre la jeunesse dans la rue. Les jeunes le font parce qu'ils en sont convaincus", a-t-il ajouté.
Pierre Laurent (Secrétaire National du PCF) a estimé que le gouvernement, "fébrile et inquiet" au lendemain d'une nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites, tentait une "nouvelle et misérable manoeuvre" en cherchant à faire passer les jeunes pour des "classes dangereuses".
Pierre Laurent (Secrétaire National du PCF) a estimé que le gouvernement, "fébrile et inquiet" au lendemain d'une nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites, tentait une "nouvelle et misérable manoeuvre" en cherchant à faire passer les jeunes pour des "classes dangereuses".
"Fébrile et inquiet au lendemain de la journée du 12 octobre, le gouvernement tente une nouvelle et misérable manoeuvre", écrit le secrétaire national du Parti communiste français dans un communiqué. "Après avoir méprisé les salariés, c'est maintenant au tour des jeunes d'être dénoncés à la vindicte populaire comme des classes dangereuses", affirme Pierre Laurent.
"Mais quel danger y a-t-il à voir des milliers de jeunes se préoccuper de leur avenir et manifester leur désaccord avec cette réforme des retraites ?", demande-t-il. "Les jeunes n'ont ni besoin de tuteurs syndicaux, ni de professeurs de politique pour s'engager" et ils "ont toutes les raisons d'être inquiets : le recul de l'âge légal va [les] priver d'un million d'emplois potentiels", argue-t-il.
"Résistance, Mai 68, mobilisation anti-Le Pen en 2002, CPE, l'engagement de la jeunesse dans les mobilisations a toujours été un gage de progrès dans la société" et nous avons "besoin de cette solidarité d'actions entre générations", conclut-il.
"Mais quel danger y a-t-il à voir des milliers de jeunes se préoccuper de leur avenir et manifester leur désaccord avec cette réforme des retraites ?", demande-t-il. "Les jeunes n'ont ni besoin de tuteurs syndicaux, ni de professeurs de politique pour s'engager" et ils "ont toutes les raisons d'être inquiets : le recul de l'âge légal va [les] priver d'un million d'emplois potentiels", argue-t-il.
"Résistance, Mai 68, mobilisation anti-Le Pen en 2002, CPE, l'engagement de la jeunesse dans les mobilisations a toujours été un gage de progrès dans la société" et nous avons "besoin de cette solidarité d'actions entre générations", conclut-il.
