UMP, PS, EELV votent la prolongation de la guerre en Libye
Nicolas Maury
Peu avant 18h, l'Assemblée a autorisé mardi par 482 voix contre 27 la prolongation au-delà de quatre mois de l'intervention militaire française en Libye
L'issue du vote ne faisait guère de doute, les groupes UMP, Nouveau Centre, PS ainsi que 2 députés EELV, ayant annoncé leur intention de voter pour la poursuite de l'opération. Appelés à se prononcer sur la poursuite de l'intervention en Libye, les députés socialistes n'ont pas mégoté leur soutien au gouvernement. Un unanimisme politique qui en dit long sur la faiblesse des débats et tranche avec la complexité du dossier libyen.
Les opérations françaises contre les forces du colonel Kadhafi, qui durent depuis trois mois, représentent un surcoût d'environ un million d'euros par jour pour l'armée française. Selon l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, le surcoût pour la France de trois mois de guerre en Libye s'élève exactement à 160 millions d'euros, un chiffre validé par la ministre du Budget Valérie Pécresse.
Les opérations françaises contre les forces du colonel Kadhafi, qui durent depuis trois mois, représentent un surcoût d'environ un million d'euros par jour pour l'armée française. Selon l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, le surcoût pour la France de trois mois de guerre en Libye s'élève exactement à 160 millions d'euros, un chiffre validé par la ministre du Budget Valérie Pécresse.
Sans surprise, le Parti socialiste n’a pas mégoté son soutien au Président de la République et au Premier Ministre : Hormis Henri Emmanuelli et 7 abstentionnistes, intégralement issus des rangs du PS, l’ensemble des députés socialistes ont voté en faveur de la poursuite des opérations.
La plupart des élus ont suivi la position du Bureau National qui, outre la poursuite du mandat de l’ONU, invoquait le plus sérieusement du monde le rôle « déterminant » des pays de la région, de la ligue arabe et de l’Union Africaine. Les pays de l’OTAN impliqués dans l’intervention en attendent toujours des preuves concrètes…
Les députés PCF ont voté contre la prolongation de l'intervention en Libye, ont jugé dans un communiqué que "l'enlisement est patent" et que "les bombardements n'ont jamais instauré la démocratie". "Comme nous avions souligné les risques évidents le 22 mars dans l'hémicycle, l'enlisement est patent", affirme le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau dans un communiqué.
"Quatre mois après les premiers bombardements, la guerre n'a ouvert aucune perspective nouvelle pour les populations maintenues depuis des décennies sous le joug du dictateur Kadhafi", a-t-il ajouté. "Le conflit a, en revanche, conforté l'hypothèse d'une partition du pays", a-t-il souligné. "Les bombardements n'ont jamais installé la démocratie. Des voix s'élèvent pour demander un cessez-le-feu immédiat. Il faut leur faire droit", a-t-il ajouté.
La plupart des élus ont suivi la position du Bureau National qui, outre la poursuite du mandat de l’ONU, invoquait le plus sérieusement du monde le rôle « déterminant » des pays de la région, de la ligue arabe et de l’Union Africaine. Les pays de l’OTAN impliqués dans l’intervention en attendent toujours des preuves concrètes…
Les députés PCF ont voté contre la prolongation de l'intervention en Libye, ont jugé dans un communiqué que "l'enlisement est patent" et que "les bombardements n'ont jamais instauré la démocratie". "Comme nous avions souligné les risques évidents le 22 mars dans l'hémicycle, l'enlisement est patent", affirme le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau dans un communiqué.
"Quatre mois après les premiers bombardements, la guerre n'a ouvert aucune perspective nouvelle pour les populations maintenues depuis des décennies sous le joug du dictateur Kadhafi", a-t-il ajouté. "Le conflit a, en revanche, conforté l'hypothèse d'une partition du pays", a-t-il souligné. "Les bombardements n'ont jamais installé la démocratie. Des voix s'élèvent pour demander un cessez-le-feu immédiat. Il faut leur faire droit", a-t-il ajouté.
