Les événements qui se sont produits récemment à Dnipropetrovsk n'ont pas laissé indifférents les citoyens et les résidents de la région.

Des agitateurs étrangers à Dnipropetrovsk

Le 26 janvier une centaine d’inconnus ont attaqué les bâtiments de l'administration publique régionale de Dnipropetrovsk. Comme la plupart des «manifestants pacifiques» ne viennent pas des villes de l'Est, des témoins oculaires, ont raconté que les assaillants ont demandé aux passants où était exactement le bâtiment de l'administration régionale.

Alors qu'ils tentaient de pénétrer dans les bâtiments, les envahisseurs ont attaqué les policiers. Deux ont des lésions cérébrales traumatiques, et un officier de police a été admis à l'hôpital avec des brûlures faciales. Sept suspects ont été arrêtés et emmenés au poste de police.

Un front uni contre les soi-disant forces d'opposition

Le lendemain, un rassemblement de sept mille personnes a décidé de lancer un front uni contre les tentatives des soi-disant forces d'opposition qui veulent déstabiliser la situation en Ukraine et pousser le pays dans l'abîme de la guerre civile. Les manifestants ont assuré être prêt à résister activement à la peste brune, qui utilise la force pour s'emparer du pouvoir dans le pays et permettre ensuite à l'Ouest de la piller.

Le Premier secrétaire régional du Parti communiste (KPU), Sergei Khrapov a rappelé dans son discours que l'Ukraine ressemble à une poudrière, où les forces politiques pro-occidentales tentent de mettre le feu.

Les communistes en première ligne

"Nous, communistes, nous avons averti en octobre que la non organisation d'un référendum sur la politique extérieure de l'Ukraine, pouvait conduire l'Europe à faire pression sur les autorités ukrainiennes et donner à l'opposition des billes pour détruire le pays."

"L'Ukraine indépendante n'est pas l'apanage des occidentaux ! Qui produit aujourd'hui la majorité de la richesse et remplit les caisses de l'Etat ? les pays de l'Europe occidentale ? ou ceux qui travaillent le métal et le minerai chaque jour, qui risquent leur vie ? C'est nous, le Sud-est de l'Ukraine! Nous ne voulons pas de l'effondrement du pays, voulu par quelques militants de Galice, nous appelons à une cessation de la violence dans les rues et à la libération des institutions étatiques."

Référendum et réforme constitutionnelle

Les voyous doivent être poursuivis. Et seulement alors nous pouvons commencer à dialoguer. Mais un dialogue entre hommes politiques mené avec le peuple dans un référendum pour exprimer leurs points sur la stratégie de l'Ukraine, soit dans l'Union européenne ou dans l'Union douanière!

Nous, communistes, nous insistons pour que le référendum soit un des leviers du pouvoir populaire, nous voulons une élection de juges indépendants du gouvernement. Et le plus important tous les représentants des pays étrangers doivent être chassés, car il est évident que les fonctionnaires de l'UE considère la population ukrainienne comme des citoyens de seconde zone. L'Ukraine est un Etat fort et puissant, capable de résoudre lui-même ses problèmes. Mais le principal problème à résoudre est d'établir la paix dans le pays ".

Des manifestants "AntiMaïdan" organisés pour empêcher d'autres provocations

Le représentant du Parti communiste a été accueilli par des applaudissements et des cris de "Bravo!" A Dnipropetrovsk, les militants ont décidé de ne pas en rester là. Ils ont décidé d'organiser la surveillance des bâtiments de l'administration régionale, une surveillance illimitée non-stop "Antimaïdan", pour lutter contre toute provocation et attaque sur les institutions administratives de l'oblast.