Ukraine : Les frères Kononovich placés en résidence surveillée
Perspective communiste
Les frères Alexander et Mikhail Kononovich, qui avait été arrêté en mars par les services secrets ukrainiens (SBU) et placé dans un centre de détention à Kiev, ont été soudainement libérés et placés en résidence surveillée.
Vendredi soir, un juge a décidé le placement des frères Kononovich en résidence surveillée avec un bracelet électronique.
Article et traduction Nico Maury
Le président de la Ligue de la jeunesse communiste d'Ukraine (interdite) Mikhail Kononovich et son frère Alexander, également membre du Komsomol et militant antifasciste, ont été arrêtés en mars 2022, et torturés. Ils viennent d'être libérés de prison et placés en résidence surveillée.
Mikhail et Aleksander Kononovich sont ciblés par des accusations fabriquées de toutes pièces, mais aucune accusation n'a pu être prouvée. Les services spéciaux ukrainiens les ont forcés à avouer leurs crimes en vertu des articles 109(1) et 2(2) du Code pénal ukrainien (actions visant à modifier par la force le système constitutionnel ou à prendre le pouvoir de l'État). Ils les ont menacés s'ils refusaient.
Le site biélorusse «sb.by» rapporte que Mikhail Kononovich déclare que le placement en résidence surveillée, sous bracelet électronique, était très inattendue.
La prochaine audience du tribunal est prévue le 14 décembre. Ils continuent de faire face à des accusations fabriquées de toutes pièces et motivées par des considérations politiques. Actuellement, ils se retrouvent sans rien. Le SBU a volé leurs cartes bancaires, leur argent est bloqué, ils n'ont pas de téléphone, et il n'y a plus de trace des objets saisis lors de leur arrestation.
Mikhail et Aleksander Kononovich sont ciblés par des accusations fabriquées de toutes pièces, mais aucune accusation n'a pu être prouvée. Les services spéciaux ukrainiens les ont forcés à avouer leurs crimes en vertu des articles 109(1) et 2(2) du Code pénal ukrainien (actions visant à modifier par la force le système constitutionnel ou à prendre le pouvoir de l'État). Ils les ont menacés s'ils refusaient.
Le site biélorusse «sb.by» rapporte que Mikhail Kononovich déclare que le placement en résidence surveillée, sous bracelet électronique, était très inattendue.
La prochaine audience du tribunal est prévue le 14 décembre. Ils continuent de faire face à des accusations fabriquées de toutes pièces et motivées par des considérations politiques. Actuellement, ils se retrouvent sans rien. Le SBU a volé leurs cartes bancaires, leur argent est bloqué, ils n'ont pas de téléphone, et il n'y a plus de trace des objets saisis lors de leur arrestation.
L'arrestation de jeunes communistes a provoqué une vague d'indignation dans le monde entier. Des dizaines d'organisations progressistes de gauche, dont la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, se sont prononcées en faveur de la libération des frères Kononovich.