Ukraine : Porochenko dissout la Verkhovna Rada
Perspective communiste
Le président ukrainien a annoncé lundi avoir signé un décret de dissolution du parlement et la tenue d'élections législatives le 26 octobre
"J'ai décidé de mettre fin prématurément à l'autorité du parlement", a écrit le chef de l'Etat sur son compte Twitter. Le président ukrainien a déclaré lundi qu'il avait le droit de dissoudre le Parlement dans la mesure où un mois s'était écoulé sans qu'une nouvelle coalition ne soit constituée. Selon la loi ukrainienne, des élections doivent être organisées dans les 60 jours qui suivent la publication du décret de dissolution. Le scrutin aura lieu le 26 octobre, a précisé un porte-parole de la présidence ukrainienne, Sviatoslav Tseholko.
Éliminer le Parti communiste (KPU) des institutions nationales du pays
L'oligarque a justifié sa décision en affirmant qu'une partie des députés actuels étaient des partisans de la rébellion séparatiste dans le sud-est de l'Ukraine. Il vise tout particulièrement les députés communistes soumis déjà à une implacable campagne de dénigrement, Porochenko déclare même que se sont "des complices et des soutiens directs, au moins des partisans des militants séparatistes. Pouvons-nous vraiment tolérer cela ? Pouvons-nous gagner la guerre de cette manière ?"
Le plan de Porochenko est d'assurer à la junte fasciste de Kiev un parlement à la solde des oligarques et de l'occident, l'opposition communiste, ce poil à gratter qui s'oppose à l'austérité et à la guerre, doit être éliminé pour laisser place à des "réformistes démocratiques à la Verkhovna Rada",
Une victoire dans le Donbass qui s'éloigne de plus en plus
L'opération dite "antiterroriste" est un échec pour Kiev, ses forces armées et la garde nationale (constituée de bataillons ouvertement néonazis et financés par des oligarques) ne sont pas parvenues à écraser les séparatistes. Ces derniers ont lancé une vaste contre-offensive et menacent de faire tomber la principale base d'opération de la garde nationale à Marioupol (110 km de Donetsk).
A quelques heures d'un sommet diplomatique mardi à Minsk au Belarus, Porochenko voit ses positions fragilisées par ses défaites militaires et par la levée de bouclier contre l'interdiction du Parti communiste d'Ukraine.
Dear compatriots,
Today I have taken a decision to early dissolve the Parliament.
— Петро Порошенко (@poroshenko) 25 Août 2014
Éliminer le Parti communiste (KPU) des institutions nationales du pays
L'oligarque a justifié sa décision en affirmant qu'une partie des députés actuels étaient des partisans de la rébellion séparatiste dans le sud-est de l'Ukraine. Il vise tout particulièrement les députés communistes soumis déjà à une implacable campagne de dénigrement, Porochenko déclare même que se sont "des complices et des soutiens directs, au moins des partisans des militants séparatistes. Pouvons-nous vraiment tolérer cela ? Pouvons-nous gagner la guerre de cette manière ?"
Le plan de Porochenko est d'assurer à la junte fasciste de Kiev un parlement à la solde des oligarques et de l'occident, l'opposition communiste, ce poil à gratter qui s'oppose à l'austérité et à la guerre, doit être éliminé pour laisser place à des "réformistes démocratiques à la Verkhovna Rada",
Une victoire dans le Donbass qui s'éloigne de plus en plus
L'opération dite "antiterroriste" est un échec pour Kiev, ses forces armées et la garde nationale (constituée de bataillons ouvertement néonazis et financés par des oligarques) ne sont pas parvenues à écraser les séparatistes. Ces derniers ont lancé une vaste contre-offensive et menacent de faire tomber la principale base d'opération de la garde nationale à Marioupol (110 km de Donetsk).
A quelques heures d'un sommet diplomatique mardi à Minsk au Belarus, Porochenko voit ses positions fragilisées par ses défaites militaires et par la levée de bouclier contre l'interdiction du Parti communiste d'Ukraine.
