Un tour de vis supplémentaire pour museler la démocratie
Nicolas Maury
Communiqué du 21 juillet 2008 de Jean Pierre Brard, Député app-PCF de Montreuil (Seine Saint Denis)
Toutes les manœuvres, toutes les pressions, toutes les menaces ont été mises en œuvre pour que les caprices du maître soient satisfaits. Pour certains députés de gauche, des prébendes distribuées, y compris à certains comme Jack LANG qui trouve au texte d’imaginaires mérites alors qu’il n’a pas du tout participé au débat qui s’est tenu à l’Assemblée nationale.
Pour de nombreux députés de droite récalcitrants, carotte et bâton ont été les deux accessoires utilisés allant jusqu’à la menace quant aux futures investitures.
Après le parlementarisme strictement encadré voulu par la constitution de 1958, c’est le parlementarisme musclé, imposé par SARKOZY avec la réduction du droit à l’amendement, le maintien du 49-3, le renforcement des pouvoirs du président de l’Assemblée au détriment des groupes et des députés.
La Constitution de 1958 est épuisée, à bout de souffle, comme en attestent les 5 révisions de 1958 à 1976 mais surtout les 18 révisions de 1992 à 2008. Ce qui est à l’ordre du jour pour la France comme pour l’Europe, c’est un nouvel élan qui refonde les institutions en les démocratisant, en assurant une meilleure représentation de la diversité politique existante, un meilleur contrôle du Parlement sur le gouvernement français comme sur la commission au plan européen. L’heure du débat indispensable est arrivé. La politique de l’autruche avec le resserrage du couvercle sur la marmite débouche sur l’impasse voire sur l’explosion programmée.
L’heure de la 6ème République a sonné.
Il est temps de réunir une assemblée constituante pour desserrer l’étau qui étouffe le débat et enferme le peuple français dans un système institutionnel qui n’est fait que pour pérenniser les privilèges des nantis, et qui finira par exploser. La question qui est posée aujourd’hui est la suivante : les responsables politiques seront-ils à l’initiative d’une nouvelle page de l’histoire du pays ou seront-ils obligés de la tourner sous la contrainte de notre peuple.
Après le parlementarisme strictement encadré voulu par la constitution de 1958, c’est le parlementarisme musclé, imposé par SARKOZY avec la réduction du droit à l’amendement, le maintien du 49-3, le renforcement des pouvoirs du président de l’Assemblée au détriment des groupes et des députés.
La Constitution de 1958 est épuisée, à bout de souffle, comme en attestent les 5 révisions de 1958 à 1976 mais surtout les 18 révisions de 1992 à 2008. Ce qui est à l’ordre du jour pour la France comme pour l’Europe, c’est un nouvel élan qui refonde les institutions en les démocratisant, en assurant une meilleure représentation de la diversité politique existante, un meilleur contrôle du Parlement sur le gouvernement français comme sur la commission au plan européen. L’heure du débat indispensable est arrivé. La politique de l’autruche avec le resserrage du couvercle sur la marmite débouche sur l’impasse voire sur l’explosion programmée.
L’heure de la 6ème République a sonné.
Il est temps de réunir une assemblée constituante pour desserrer l’étau qui étouffe le débat et enferme le peuple français dans un système institutionnel qui n’est fait que pour pérenniser les privilèges des nantis, et qui finira par exploser. La question qui est posée aujourd’hui est la suivante : les responsables politiques seront-ils à l’initiative d’une nouvelle page de l’histoire du pays ou seront-ils obligés de la tourner sous la contrainte de notre peuple.
