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Une Assemblée Extraordinaire pour rien !

Nicolas Maury

Le PCF a tenu ce week-end son Assemblée Extraordinaire : refus d'acter que la majorité des adhérents refusent la dissolution du PCF, coup de force de la direction nationale pour imposer ses vus: une assemblée à 300.000 euros pour rien

La direction n’est pas arrivée à étouffer ce qui s’est exprimé massivement dans le Parti, dans les assemblée : le refus de la disparition du PCF. Mais elle s’est donnée tous les moyens pour le minimiser à cette assemblée dont l’organisation a été imaginée à cet effet. «Les communistes voulaient être rassurés : là, ils vont devoir attendre un an pour savoir s’ils gardent leur parti», a regretté Maxime Gremetz. (Député communiste)

Le débat général a duré moins de trois heures samedi. Sur 350 camarades inscrits pour parler, le plus souvent mandatés par leur section, seuls 44 ont eu le droit à la parole suivant une sélection à la discrétion de la tribune. Sur ces 44, une vingtaine de membres du Conseil National: ceci marque le coup de force de la direction pour imposer ses vus (je n'ai pas pu faire de déclaration).

Point positif le débat en ruche, ce fut un moment de travail et de rencontre qui a permis de faire avancer la réflexion sur la question du militantisme de proximité: retour aux entreprises et dans les quartiers avec une véritable politique impulsé par la direction.

Cependant il semblerait que la direction nationale n'aurait pas tenue compte des avis des délégués lors de la retranscription finale du mandat: Patrice Bessac tenant de réintroduire des phrases supprimé la veille « Il ne s’agir d’exclure aucune hypothèse concernant le Parti ou sa stratégie…. Il s’agit de permettre le réflexion et l’expérimentation sur la façon dont ces rassemblements peuvent s’élargir, s’approfondir et construire ainsi durablement … » provoquant un véritable tollé chez les délégués.

La direction a visiblement cherché à anesthésier les communistes après cet échec flagrant pour continuer dans la mauvaise voie. Les 1 179 délégués ont finalement adopté à 72 % de voix pour - 20 % contre (dont tous les jeunes communistes de la Fédération des Bouches du Rhône) et 7 % d’abstentions. De plus lors du discours final de Marie George Buffet, la remise en question du congrès de Tour de 1920 a été mal perçue et montre la volonté de liquider le parti.

Bref 300.000 euros de gâché, une direction nationale flottante (notamment Marie Pierre Vieu qui a montré son haut niveau d'incompétence) des intervenants bizarres comme Alain Hayot dit "jean Claude Van-Damme" qui nous parle d'un communisme sans communisme ou même l'intervention de Jean Marc Coppola (notre secrétaire fédéral) qui a déçu de nombreux camarades tant elle est éloigné de celle de Gardanne. Point positif, Hervé Bramy président de la séance du samedi a été très bon et avec notre délégation des Bouches du Rhône on a passé un bon moment (notamment en attendant le bus à la Défense... qui ne vint jamais).


Commentaires (1)
1. CONCHON Paul le 12/12/2007 12:08
Je ne partage ton point de vue, camarade, dans la mesure ou l'absence de fermeture du débat, malgré la notification de l'attachement POLITIQUE des copains au parti, est perçu dans ma fédération comme une condition nécessaire de la bonne tenue du congrés de l'an prochain. On ne peut pas dire au camarades que l'on va décider en 2008 et trancher en 2007 ...
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