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Une candidature communiste pour les élections présidentielles 2012 !

Nicolas Maury

Les secrétaires de section doivent être porteurs de l’expression des communistes le 8 Janvier prochain !

Une candidature communiste pour les élections présidentielles 2012 !
Une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2012 est une nécessité impérieuse au regard de la situation nationale et internationale.

Grèves et manifestations massives en France, en Espagne, en Irlande, en Grèce, au Portugal… renforcement de partis se référant au communisme au Portugal, en Grèce, en République Tchèque, en Moldavie, renaissance ou renforcement accéléré d’un Mouvement de la Jeunesse Communiste fortement engagé sur des positions révolutionnaires... Il s’agit d’une situation inédite, 20 ans après la chute du « mur de Berlin ».

Les peuples relèvent le gant de la lutte de classes, dénoncent un système capitaliste responsable des drames sociétaux et environnementaux, réinterrogent la pertinence du socialisme comme perspective de sortie du capitalisme, notamment à partir des avancées sociales et politiques en Amérique Latine qui montrent que le processus d’un socialisme du vingt et unième siècle est à la portée des peuples.

L’expérience du peuple de France uni sur des propositions claires et fortes contre la casse des retraites change la donne, bouscule les recompositions politiciennes qui préparaient la continuité politique d’ une alternance tranquille en 2012. Le mouvement populaire sait qu’il ne peut faire confiance à un gouvernement de gauche avec un PS hégémonique inféodé aux logiques de l’Europe de Maastricht et du FMI.

Dans toute l’Europe, des plans d’austérité mis en place par des gouvernements de droite et sociaux démocrates visent à faire payer aux peuples la crise du système capitaliste. Pour faire accepter leurs projets destructeurs, les forces du capital mènent une véritable guerre idéologique qui doit être combattue en permanence et en toute occasion par les communistes.

Le capitalisme apparaît de plus en plus comme un « No futur ». La nécessité du communisme s’ancre et grandit dans l’obligation et l’urgence de répondre aux grands enjeux de civilisation auxquels l’humanité est confrontée.

C’est dans ce contexte de lutte de classes que doit être examinée une candidature issue du PCF aux présidentielles, portant un programme de rupture avec ce capitalisme prédateur, la remise en cause de la domination de l’Euro et de l’Union Européenne, la reconquête de la souveraineté populaire, la défense du travail et de l’industrie, la réappropriation populaire des services publics par la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques.

La candidature communiste est indispensable pour participer à la bataille idéologique, ouvrir des perspectives de prolongement politique aux luttes sociales actuelles, aider notre peuple à se rassembler pour imposer ses exigences et ses propositions avant, pendant et après 2012.

Les statuts du PCF sont sans ambigüité. Ce sont les organisations du parti qui proposent des candidatures, qui doivent être discutées et décidées par les communistes. Une conférence nationale doit être réunie pour désigner le candidat à l’élection présidentielle.

L’assemblée des secrétaires de section du 8 Janvier 2011 doit s’emparer de cette question :
- lancer un appel aux candidatures portées par des organisations du parti, et permettant l’émergence de candidatures issues du PCF,
- annoncer un agenda de consultation et de décision des communistes pour le principe d’une candidature communiste, les principaux éléments du programme et le cadre de rassemblement nécessaire,
- garantir la décision finale par les communistes quelles que soient les discussions avec les partenaires du Front de Gauche.

Cet appel est lancé par

- Caroline ANDRÉANI (membre du Conseil National, fédération de Seine-Saint-Denis) ;
- Paul BARBAZANGE (membre du Conseil National, fédération de l’Hérault) ;
- Floriane BENOIT (membre du Conseil National, fédération de l’Isère) ;
- Hugues BOUSQUET (fédération de l’Hérault) ;
- Marie-Christine BURRICAND (membre du Conseil National, fédération du Rhône) ;
- Aimé COUQUET (fédération de l’Hérault) ;
- Alain DE POILLY (membre du Conseil National, fédération du Val-de-Marne) ;
- André GERIN (membre du Conseil National, fédération du Rhône) ;
- Jean-Jacques KARMAN (membre du Conseil National, fédération de Seine-Saint-Denis) ;
- Jean Claude KORDE (fédération du Bas-Rhin) ;
- Jean-Pierre MEYER (membre du Conseil National, fédération du Var) ;
- Pascale NOIZET (membre du Conseil National, fédération de Paris) ;
- Hervé POLY (membre du Conseil National, secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais) ;
- Laurent SANTOIRE (fédération de Seine-Saint-Denis).

Il peut être signé en ligne sur ce site, en précisant clairement le code postal, le nom de la ville et la responsabilité éventuelle : ICI


Commentaires (3)
1. Albert Dechason le 08/01/2011 18:22
Bravo les camarades avec vos arguments le pcf serait en route vers la gloire avec un résultat de 1.5% suivi de sa disparition définitive !
Putain réveillez-vous et soyez enfin lucide !
2. poeuf le 08/01/2011 21:31
je voudrais répondre a Albert Dechason
Ceux qui sont endormis ce ne serai pas plutot les colabos qui ont vendu le parti a l'aventurier Melenchon qui a eté communiste ,puis socialiste puis je ne sais plus trop quoi et qui a participé avec ses amis de l'époque au déclin du parti communiste.Moi je suis lucide je ne part pas avec des vendus et tout les ramacis d'anciens socialistes ,ta qu'a voir ce que vous avez ramassé dans tous ces déchets,a istres et a saint mitre ,c'est toi mon pauvre vieux qui devrai te réveiller.Je t'ai fais un petit copié collé d'une partie de la vie de cette girouette de Mélenchon
CORDIALEMENT

De 1972 à 1975, il devient le dirigeant de l'OCI à Besançon et joue un rôle important[réf. nécessaire] dans l'implantation régionale de cette organisation à Dole et Lons-le-Saunier (Jura). Sa pratique de leader syndical de masse — animation des luttes étudiantes et ouvrières des années 1969-1974, en particulier la grève des Lip, importante industrie horlogère bisontine démantelée quelques années plus tard — l'amène progressivement à prendre ses distances avec la conception léniniste du parti. C'est l'époque où le Parti socialiste de François Mitterrand reconstitué au congrès d'Épinay en 1971, occupe progressivement à gauche tout l'espace du socialisme démocratique, mettant le PCF en difficultés électorales.

Jean-Luc Mélenchon quitte Besançon pour entrer dans l'activité professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au PS en 1977[3]. Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PS-PCF; c'est l'époque où le second rompt les accords d'union de la gauche sur un programme commun de gouvernement. Remarqué lors d'une fête jurassienne du Poing et la Rose par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS en charge du secteur entreprise du parti socialiste, il part en région parisienne et devient directeur de cabinet de ce responsable politique.

Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981. S'opposant à la fois à la Deuxième gauche rocardienne et au CERES de Chevènement, il travaille à l'organisation du courant mitterrandiste, en Essonne d'abord puis à travers une publication Données et arguments, qui sera le creuset d'un courant ancré à la gauche du parti.

Fondateur avec Julien Dray de la Gauche socialiste en 1988, il s'oppose à l'entrée de la France dans la première guerre du Golfe contre la majorité de son parti. La Gauche socialiste présentera sa propre motion lors de trois congrès du PS jusqu'à sa disparition en 2002. Elle obtient des scores oscillant entre 7,3 % et 13,3 % des suffrages exprimés. Lors du dramatique congrès de Rennes de 1990 (aucune motion n'atteindra les 30 %), dans le cadre duquel l'aile gauche du parti part divisée en quatre, Jean-Luc Mélenchon conduit sa propre motion, qui obtient 1,35 % des voix. Lors du congrès de Brest en 1997, il se présente au poste de premier secrétaire du PS : seul concurrent face à François Hollande, il obtient 8,81 % des voix. En mars 2000, il accepte de participer au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre délégué à l’enseignement professionnel.

Tirant le bilan de la défaite électorale d’avril 2002, lorsque la composante animée par Julien Dray fait le choix de passer dans l’équipe de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon cofonde le courant Nouveau Monde avec Henri Emmanuelli. Leur motion obtiendra 16,3 % des voix lors du congrès de Dijon, un score équivalent à celui du Nouveau Parti socialiste (NPS), l'autre principale formation de l'aile gauche du parti.

Après le référendum interne au Parti socialiste sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe et la victoire du oui, il enfreint les consignes de son parti et fait campagne aux côtés de Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (Confédération paysanne) lors de meetings communs pour un non de gauche.
3. Albert Dechason le 11/01/2011 16:00
Avec ce genre d'arguments, c'est pas 1,5% mais 0.5 % que poeuf peut espérer . on est plus en 1960 mon ami.Je confirme qu'il faut te réveiller ou tu vas être le fossoyeur de ton parti, quel avenir glorieux pour un militant.
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