Perspective Com
« Union nationale… dans les subprimes ? »

Nicolas Maury

Communiqué de Jean-Jacques Candelier, Député PCF du Nord

« Union nationale… dans les subprimes ? »
"La crise financière commence à poindre le bout de son nez en Europe. La méthode Coué du Gouvernement a ses limites : il y a désormais le feu dans la maison. Personne n’est capable de dire quel est le volume des créances douteuses en circulation, y compris en France. François Fillon, Laurence Parisot, Dominique Strauss-Kahn… Tous les grands défenseurs du système appellent à l’union sacrée pour sauver les meubles du capitalisme mondial à coup d’argent public.

Grand apôtre de la punition des coupables, on se demande si Nicolas Sarkozy va prochainement se flageller, lui qui, candidat, détaillait en 2007 dans son programme : « une économie qui ne s’endette pas suffisamment est une économie qui ne croit pas en l’avenir (…) C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. »

Dans ses conditions, faire l’union nationale, à l’américaine, revient ni plus ni moins qu’à faire l’union dans les subprimes !

C’est un peu vite oublier que l’autorité est toujours fonction de l’unité de vue de ceux qui sont appelés à la supporter. Or les Français n’ont aucune raison de faire confiance en cette classe politique, aussi unie soit-elle, puisqu’elle est la première responsable de la crise.

Cette dernière n’est pas un phénomène naturel. Elle provient de la libéralisation de la finance. Le problème ne réside ni dans l’immoralité, ni dans la cupidité, ni dans l’incompétence des acteurs, ni dans le manque de transparence des marchés, mais dans les structures mêmes de la finance mondiale, il se trouve dans la toute puissance du marché.

De ce point de vue, le Président n’a pas dit un mot sur une réforme en profondeur du système financier et sur l’obligation, pour ce faire, d’éliminer les contraintes des Traités européens. Pire : il s’arrogeait, il y a peu encore, fièrement la paternité du feu Traité de Lisbonne !

Tous les spécialistes le savent : ce que propose le gouvernement « Paulson-Bernanke » aux Etats-Unis ne fait qu’aggraver la crise en redonnant aux spéculateurs les moyens de se rétablir et de continuer comme avant.

Au contraire de cette politique, je demande la tenue d’un débat en urgence à l’Assemblée nationale sur la situation financière, économique de la France, les perspectives à court terme et la mise en œuvre de mesures aptes à empêcher la récession. Il est urgent d’établir le contrôle des changes et des mouvements de capitaux, de re-réguler le système bancaire, de créer un pôle bancaire public, d’interdire les produits financiers dérivés spéculatifs, les stock-options, les paradis fiscaux et les parachutes dorés.

Enfin, il faut contrôler démocratiquement les richesses créées dans l’entreprise, afin de favoriser l’augmentation des revenus et de l’emploi. Aujourd’hui, plus que jamais, c’est « la bourse ou la vie »."


Commentaires (2)
1. poeuf le 03/10/2008 09:03
hier ils avaient pas d'argent pour financer le RSA et voila d'un coup de baguette magique,il nous sortent 22 milliards pour voler au secours du grand capital,hier il nous disaient il n'y aura pas de récéssion,et pan ce matin toute les chaines de télé nous parle de récéssion.
A AUCHAN et CASINO quand une employée venait a manger une péche au rayon fruits et légumes ou au rayon viennoiseries un pain au chocolat elle etait licenciée sur le champ .
Et eux tranquille ils te foutent des grandes entreprises en faillite ,ils te mettent a l'abris des milliards dans les paradis fiscaux,on les licencie avec des millions d'euro, c'est merveilleux la vie de capitaliste.
Pour vous donner le tourni je vous ai fait un copier coller de certaine primes de licenciements.
J' avais un patron dans le temps qui disaient ouvertement j'entretient 11 imbéciles sur le terrain de foot,comme ça j'en calme 350 autres, alors continuons a bander devant le poste de télévision devant 11 idiots handicapés aux couleurs de l'OM.
Pour le moral consultez ce qui suit


SANOFI-AVENTIS LE FUR REMUNERATION VIEHBACHER

TITRE :


Gérard Le Fur touchera plus de 6,7 millions d'euros de Sanofi-Aventis


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PARIS, 16 septembre 2008 (APM) - Sanofi-Aventis a annoncé mardi dans un texte publié sur son site internet qu'il versera plus de 6,7 millions d'euros à Gérard Le Fur une fois que ce dernier aura quitté ses fonctions de directeur général, le 1er décembre prochain.
> >
> > Le dirigeant français, qui doit être remplacé à cette date par Christophe Viehbacher (cf dépêche APM EHLIA003), percevra dans le détail une indemnité de départ de 2.705.000 euros correspondant à la moitié de la somme prévue par son contrat, "compte tenu de la courte durée de son mandat", a indiqué le groupe.
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> > Le mandat de Gérard Le Fur, entré en vigueur en janvier 2007, devait se terminer fin 2010.
> >
> > Il bénéficiera en outre d'une indemnité mensuelle de 100.000 euros jusqu'au 31 décembre 2010, soit 25 mois, en contrepartie de son engagement de ne pas accepter de mission chez l'un des concurrents de Sanofi-Aventis.
> >
> > Gérard Le Fur recevra également un salaire brut mensuel de 50.000 euros pendant 30 mois en contrepartie de son engagement à faire bénéficier le groupe de "ses compétences dans le domaine scientifique". A ce titre, il restera salarié de Sanofi-Aventis.
> >
> > Sa rémunération variable au titre de l'exercice 2008 doit encore être déterminée par le conseil d'administration, a précisé le groupe.
> >
> > Gérard Le Fur conservera par ailleurs le bénéfice de ses stock-options. Il en détenait 855.000 au 31 décembre 2007, selon le document de référence de Sanofi-Aventis.
> >
> > L'action Sanofi-Aventis s'échangeait à 48,9 euros mardi en milieu d'après-midi à la Bourse de Paris.
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> > 2,2 MILLIONS D'EUROS D'INDEMNITE POUR CHRIS VIEHBACHER A SON ARRIVEE
> >
> > Sanofi-Aventis a également indiqué dans son document que Chris Viehbacher, son successeur, bénéficiera d'une rémunération annuelle fixe de 1,2 million d'euros à laquelle s'ajoutera une rémunération variable comprise entre 150% et 200% de sa rémunération fixe.
> >
> > Ce pourcentage pourrait être revu à la hausse "en cas de performance exceptionnelle", a précisé le groupe.
> >
> > Le successeur de Gérard Le Fur touchera en outre une indemnité de 2,2 millions d'euros à sa prise de fonction et bénéficiera d'un engagement d'attribution de 65.000 actions gratuites et de 200.000 stock-options, "en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son employeur actuel".
> >
> > cm/cd/APM
> > redaction@apmnews.com
> >
> > CMLIG004 16/09/2008 16:06 VIPINT
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