La jeunesse s'est vite rendue compte de l'enjeu d'une telle réforme avec en particulier, l'entrée des lycéens dans les cortèges de manifestants à partir du début d'octobre. On comptait 29 universités mobilisées ainsi que plus de milles lycées.

La jeunesse communiste, qui a toujours lutté pour la sauvegarde des droits des jeunes et des travailleurs, n'a pu approuver ce projet de lois et a largement participé au mouvement social. Face à cette contestation, le gouvernement n'a pu que répondre par la violence (alors qu'il la dénonce dans les autres pays, notamment en Egypte) et a instauré un climat détestable sur les lieux de lutte.

La jeunesse communiste, bien qu'elle a contribué dans toute la France à ce que les débordements ne soient pas trop importants, a été touchée par le système répressif judiciaire du gouvernement. C'est quatre camarades de la Loire, trois du Rhône, deux du Nord, trois de l'Isère (et ce n'est pas une liste exhaustive!) qui en ont été les victimes pour des motifs très léger comme par exemple collages d'affiches.

Le droit de manifestation est un des fondements de la démocratie et il n'est pas envisageable qu'il soit remis en question par des intimidations multiples de la part du gouvernement.

Aujourd'hui c'est le cas d'Hélène, jeune communiste lycéenne de 17 ans, qui vient d'être convoquée au commissariat du 99 bis cours Fauriel de St Etienne. Il s'agit de la 4 ème communiste dans la Loire qui est convoquée à cause de son engagement pendant la mobilisation de la réforme des retraites d'octobre dernier. Les jeunes communistes du Rhône apportent leur soutien aux camarades de la Loire qui subissent de plein fouet les attaques du gouvernement et du système qu'il défend.

Signez et faites signer massivement la pétition :