Ils auraient été 9100 a fonder le NPA (7000 dans le réalité), structurés sur 532 comités locaux, simple relooking de la LCR de Krivine. Les changements furent important avec le NPA, l'abandon des références communistes (origine trotskyste de la LCR) et révolutionnaires ont été la condition principale de la création d'une force politique nouvelle (dirigée par l'ancienne direction de la LCR - Alain Krivine, François Sabado, Daniel Bensaïd mais dans l’ombre) clairement réformiste et hétéroclite.

Besancenot reste toujours en figure de proue, fidèle à lui même, donneur de leçons, tribun, grande gueule etc. Pourtant l'université d'été rate complètement son but, celui de la critique et du premier bilan en échec. Le NPA donné à 10% par le parti des masses médias du CAC40 (pour les européennes) c'est écrasé à un lamentable 4,88%.

L'université d'été du NPA fut encore une fois de plus une répétition monolithique stéréotypée pour préparer les élections régionales. Et pourtant les questions de bases, comme pourquoi 3000 adhérents ont déjà quitté le NPA ? pourquoi seulement 25 % des comités ont renvoyé les nouvelles cartes d’adhésion sur Paris ? pourquoi le principal syndicat en France (la CGT) n'a pas participé officiellement à l'université d'été? n'ont pas été abordées.

Une stratégie à revoir, une attitude à changer, car le NPA ne fait vraiment pas trembler les banquiers !