On ne peut que saluer cette décision. Tous les acteurs de la mobilisation sont clairs sur la question du décret remettant en cause le statut des enseignants-chercheurs : il doit être retiré et non amendé ! Par ailleurs, la mobilisation ne se fait pas, loin s’en faut, sur ce seul point. Elle porte en elle, une autre conception, d’autres choix pour l’Enseignement supérieur et la Recherche et leurs acteurs.

La ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse avait annoncé jeudi 5 février qu’elle recevrait les représentants de la communauté universitaire mercredi 11 février au sujet de la charte de "bonne utilisation" du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs.

"Sur cet ordre du jour, nous n’irons pas et nous invitons les autres organisations à faire de même", a précisé Jean Fabbri, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP-FSU)

Il a d’autre part dit "Nous estimons que la mobilisation exceptionnelle appelle complètement autre chose puisque ce n’est évidemment pas de ça dont il est question. Nos revendications sont parfaitement claires et on ne va pas aller accompagner une charte qu’on a déjà rejetée à plusieurs reprises. Il faut changer la donne, retirer les textes et ensuite on discutera"